Le 15 février il y a 120 ans, naissait Diko Iliev – compositeur, chef d’orchestre, talent inné, véritable génie populaire de notre culture. Nous lui devons les musiques de dizaines de khoros (danses traditionnelles), marches militaires, valses, ratchénitza, musiques pour fanfares.
Diko Iliev est né en 1898 au village de Karloukovo, en Bulgarie du Nord, dans une famille modeste et unie, qui n’a pas peur du travail. Enfant, une des choses qu’il aime par-dessus tout est d’assister à la ronde, qui réunit chaque dimanche, jeunes et vieux sur la place du village. De son vivant le compositeur se plaisait à revenir à cette époque, revoyant dans ses souvenirs le tableau haut en couleurs de la liesse populaire sur fond de belle musique traditionnelle de sa région natale. Il est admis à l’Ecole de la Fanfare militaire de Botevgrade. A 14 ans à peine, il se retrouve sur les routes des campagnes militaires, fait partie de la fanfare du 16e régiment de Lovetch et voit de près la Guerre Balkanique puis la Première Guerre mondiale. C’est dans les tranchées, en 1917, qu’il compose son premier horo – le horo d’Iskar. Par la suite il intègre l’orchestre de l’Ecole militaire de Sofia et il est premier trombone à l’orchestre de l’Opéra de Sofia.
Diko Iliev revient au pays, poursuit son éducation musicale en autodidacte et sous la direction du Tchèque Alexander Weiner, chef d’orchestre du 36e régiment d’infanterie de Kozlodouy. Il fait partie de cette formation en simple musicien avant de succéder à son professeur au poste de chef d’orchestre. Il s’installe à Oriahovo, petite ville sur le Danube et dans ses moments de liberté fait le tour des villages environnants pour apprendre la musique aux enfants et aux jeunes, crée des dizaines de « fanfares » pour lesquelles il écrit des musiques en prenant bien soin de les arranger en fonction du niveau des musiciens nouvellement promus.
Pendant longtemps ses horos étaient considérés comme des musiques populaires, ce qui pour le compositeur était la plus haute récompense. Diko Iliev a vécu ses dernières années auprès de sa fille à Montana, en Bulgarie du Nord-Ouest. Il quitte ce monde en décembre 1984. Quelques années plus tard, Montana devient la ville d’accueil des Fêtes des orchestres de cuivres, Fêtes qui portent son nom. Dix ans plus tard, en 1994 elles sont déjà un événement musical de portée nationale. Oriahovo accueille également des fêtes des fanfares du nom de Diko Iliev à participation internationale, leur 22e édition est prévue pour cette année. L’hôte de cet événement majeur est l’orchestre des cuivres du Foyer de la Culture de la ville, une formation qui porte elle aussi le nom du compositeur. Le directeur artistique de l’orchestre et la secrétaire du Foyer de la Culture sont parmi les plus grands connaisseurs de l’œuvre de Diko Iliev. Il y a deux ans, grâce à leur collaboration, dans les studios de la Radio Nationale Bulgare ont été enregistrées des œuvres inédites de ce grand artiste populaire, que le public bulgare porte dans son coeur.
Version française :Roumiana Markova
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