A l’issue des discussions qui se sont tenues avant-hier au parlement, il s’est avéré que pas une seule force politique ne conteste le fait que le système de la santé soit dans un mauvais état. Aucune force parlementaire n’a cependant soutenu l’alternative proposée par les socialistes. Le MDL qui a déclaré qu’il soutiendrait la demande de motion de censure des socialistes n’a toutefois pas soutenu la proposition du PS relative à la conservation du monopole de la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM). Il a été par ailleurs dit que des idées lancées par le ministre de la santé Kiril Ananiev émane « une silhouette floue de réformes dominées par des paramètres financiers » et a ainsi été déploré qu’il ne serait pas possible de remédier aux sérieux problèmes du secteur uniquement via des mesures financières.
Le ministre de la Santé a de son côté remarqué dans quelques-unes des idées lancées par les socialistes des éléments de la politique de santé que GERB mène depuis très longtemps. Le premier ministre Boyko Borissov qui n’a pas participé aux débats a déclaré à travers Facebook depuis Bruxelles que le système bulgare de la santé nécessitait « une réforme radicale du modèle qui est aujourd’hui critiqué par ceux qui l’avaient mis en place ». Les députés du petit partenaire de la coalition au pouvoir « Les patriotes unis » se sont déclarés surpris de la décision du MDL de soutenir le vote de défiance qui est axée contre la démonopolisation de la CNAS alors que le mouvement lui-même se déclarait depuis toujours pour une telle démonopolisation. Les députés du parti « Volia » n’ont pas pris part aux débats et ont déclaré au préalable que lors du vote de la motion de censure qui aura lieu ce mercredi, ils allaient s’abstenir.
Suite à cette discussion assez vague et sans grande importance, on peut déjà prévoir le rejet mercredi prochain de la motion de censure contre le cabinet « Borissov 3 ». Tout en étant convaincu du résultat, le ministre de la Santé Ananiev a également souligné qu’un vote de défiance ne pourrait se fonder sur des arguments infondés et a promis de poursuivre la recherche d’un modèle qui soit acceptable par toutes les forces parlementaires, visant notamment à ce que soient surmontés les gros problèmes du système de santé malade de la Bulgarie.
Version française : Nina Kounova
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