L’histoire de Bulgarie à conservé précieusement dans ses annales de nombreux témoignages de son glorieux passé. Les nombreuses victoires remportées sur les champs de bataille par nos aïeux pendant le Premier et le Deuxième royaume bulgares confèrent au pays des positions stratégiques sur la carte géopolitique de l’Europe. Un exemple à suivre pour les générations qu’il serait bon de dépoussiérer de temps en temps, comme l’ont fait les organisateurs de l’exposition « Grandeur historique » aménagée au Palais national de la Culture à Sofia jusqu’au 12 octobre.
Les visiteurs peuvent voir 50 peintures, des copies des Trésors d’Or de Borovo et Panagurichté, datant du 4e siècle avant Jésus-Christ, des statuettes de souverains bulgares à l’époque des Thraces et du Haut Moyen-âge.
Aux dires d’Anguel Todorov, commissaire de l’exposition, à ce jour trois expositions de ce genre ont été organisées et elles étaient à chaque fois très visitées par des adultes, mais aussi par des parents avec leurs enfants, qui participaient aux nombreuses activités ludiques et interactives. Telle l’école des soldats bulgares qui les initie au maniement de l’épée, au tir à l’arc ou au lancer de haches. Bien sûr, toutes ces armes redoutables sont en bois, donc aucun danger de se blesser. Une reconstitution de l’adoubement des chevaliers permet de remonter dans le temps…
Après Sofia et jusqu’au 27 juin 2020, l’exposition sera montrée dans les 27 chefs-lieux de région du pays pour en faire profiter le maximum de visiteurs. Puis, les reliques du passé glorieux de la Bulgarie partiront à l’étranger et pourront être vues dans les villes à importante diaspora bulgare. Anguel Todorov nous en dit plus :
De notre côté, nous pensons déjà à l’exposition prévue pour l’année prochaine, car nous avons un plan sur 20 ans. Si cette année, nous présentons l’histoire des peuples qui ont vécu sur nos terres, en 2020 nous placerons l’accent sur l’époque des Thraces, puis sur le mode de vie nomade des Bulgares. Dans 4 ans, nous nous focaliserons sur l’histoire des écoles bulgares, et les visiteurs pourront voir à quoi ressemblaient les salles de classe au 8e et au 12e siècle. Ils sauront aussi comment on fabriquait l’encre en ces temps révolus.
Chacun des objets et des toiles que montre l’exposition ont été sélectionnés par une équipe d’historiens et d’archéologues, de sorte à être au plus près de la réalité. Idem pour les tenues d’époque et les rituels reconstitués qui attirent de nombreux visiteurs.
Récit : Sonia Vasséva
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