Le Royaume Uni a quitté officiellement l’Union européenne à minuit le 31 janvier 2020. Suite à ce départ, le nombre des Etats-membres de l’Union est ramené à 27. Avant d’en arriver là, l’UE et le Royaume Uni ont mené des négociations difficiles visant à un accord sur les conditions de départ, y compris les conditions de sécurité losque le droit européen ne sera plus valable pour la Grande-Bretagne.
Les réactions des Bulgares à cet acte sont contradictoires et suscitent beaucoup de questions.
La correspondante de la Radio nationale bulgare à Bruxelles Anguélina Piskova rappelle que la question relative à l’unité des pays membres a été à maintes reprises soulevée par le négociateur en chef de l’UE sur le Brexit, Michel Barnier, lors des difficiles pourparlers avec les responsables de la Grande-Bretagne. Cette tendance va très probablement être conservée et c’est ce à quoi s’attendent aussi les eurodéputés bulgares.
Andrey Kovatchev du Parti populaire européen (PPE) a déclaré à ce propos que comme tous les pays membres, la Bulgarie devrait également respecter la stratégie commune dans ses relations avec le Royaume Uni, en mettant notamment l’accent sur des domaines comme la sécurité, la défense et l’Accord commercial global.
Nous tous, nous avons intérêt à ce que le partenariat avec le Royaume-Uni se poursuive et demeure sans changement – indique pour sa part Radan Kanev. A ses dires, il est très important de conserver le montant des échanges commerciaux, celui des investissements britanniques et des exportations bulgares vers les marchés britanniques, ainsi que soient garantis les droits des Bulgares qui y travaillent et y font leur études.
Serguey Stanichev du groupe de l’Alliance progressiste des socialistes et des démocrates pense de son côté qu’à partir de maintenant, il est impératif d’éviter à tout prix les dits scénarios de dumping, que les autorités de la droite en Grande-Bretagne essaieront très probablement d’imposer dans le but de saboter l’Etat social européen. Pour ce qui est des éventuels défis qui en découleraient et auxquels la Bulgarie devra faire face, Stanichev se dit inquiet de l’avenir des Bulgares résidant sur l’Ile : Il est vrai qu’une bonne partie d’entre eux ont déjà bénéficié d’un statut officiel de résident mais la situation dans laquelle se trouvent nos autres compatriotes n’est pas du tout claire. Et c’est ici le rôle des institutions et du gouvernement – de faire en sorte que les difficultés que ceux-ci rencontreront soient minimales.
Le destin des Bulgares résidant en Grande-Bretagne est notre grande priorité, déclare de son côté Ilhan Kucuk du groupe des libéraux européens « Rénove l’Europe » qui ajoute que conformément à une information non officielle, ils sont quelque 250 000 Bulgares à vivre sur l'île.
Si l’Europe souhaite jouer un important rôle de politique étrangère et bénéficier du soutien de ses citoyens, il est impératif de mettre fin à la politique des doubles standards – poursuit Kucuk. L’Europe doit bien comprendre que son avenir dépend de la mise en place en son sein de réformes dures. Sans elles, il ne sera guère possible d’aller de l’avant.
Andrey Slabakov du groupe des conservateurs et réformistes européens qui seul parmi ses collègues bulgares a voté contre l’accord pour le Brexit, souligne que la sortie de la Grande-Bretagne provoquera un déséquilibre au sein de l’UE. Le poids de la France se renforcera et cela créera des problèmes supplémentaires. Déjà à ce jour, la France n’oeuvrait pas en faveur de l’UE mais défendait uniquement ses propres intérêts et de cette manière causait des dommages à beaucoup d’autres pays. Selon Slabakov, l’unique avantage c’est que le Brexit est en quelque sorte un avertissement pour l’UE qui devra désormais accorder plus d’attention aux autres pays membres.
Krassimir Martinov
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