L’une des victimes de l’affaire du SIDA en Libye, l’infirmière Nassia Nénova, a condamné ses bourreaux en deuxième instance. La Cour d’appel de Sofia a tranché que les employés de la Direction libyenne de l’instruction devaient lui payer une indemnisation à hauteur de 250 000 euros. Outre cette indemnisation, devraient être versées à l’infirmière plus de 13 000 euros de dommages-intérets qu’elle n’a pas pu obtenir sous forme de rémunération comme infirmière en raison de la peine de prison de 8 ans qu’elle y a purgée de 1999 à 2007. Les avocats des Libyens ont pourvu en appel le jugement de première instance avec le motif qu’en Libye les officiers avaient été acquittés. En résultat des aveux forcés des professionnels de santé bulgare, ceux-ci ont été condamnés à la peine capitale commuée plus tard en prison à perpétuité.