Chaque ville est belle à sa manière, romantique à sa manière, différente à sa manière, porte en elle ce petit quelque chose qui la rend unique. La magie de Nessebar c’est non seulement son emplacement - entouréе d’eau de toutes parts et reliéе à la terre ferme par un étroit isthme - mais surtout ses ruelles dallées qui sinuent entre les superbes maisons, tout droit sorties de l’imagination incomparable, témoins du savoir-faire des bâtisseurs d’antan.
On dirait que de nos jours, Messembria - l’ancien nom de Nessebar - qui a longtemps été une cité-Etat (polis), continue son chemin de vie, une vie bien à elle. L’unique église qui fonctionne encore est celle de „La Dormition de la Vierge”, achevée à la fin du 19e s, à cette époque la petite ville faisait partie de la Roumélie orientale.
Pendant l’Antiquité ses habitants étaient connus pour leur amour du Christ et, de nos jours encore, à l’entrée sud de la ville se dresse la statue de Saint Nicolas- Faiseur- de- Miracles. Au nord, sur le port de pêche est érigée une grande croix blanche, qui, de nuit éclaire les eaux de la mer Noire.
A ce jour, les églises découvertes et conservées à Nessebar sont au nombre de quinze. Chacune avec son histoire, son âme et son architecture. Et elles se trouvent toutes sur une presqu’île longue 840 m et large pas plus de 350 m. L’isthme étroit qui la relie à la terre conduit jusqu’une des plus anciennes métropoles ecclésiastiques en Europe de l’époque des premiers chrétiens. Pendant plus de mille ans la ville a été un centre religieux important dans cette partie de l’Europe. Sinon, les premiers témoignages de présence humaine sont du 6e siècle av. J.-C., quand il y a eu sur ce morceau de terre un site thrace. Plus tard une cité-État fortifiée pousse à sa place, avec un amphithéâtre et même un aqueduc audacieux pour son temps. Mais la plupart des églises de l’ancien Nessebar datent du Moyen Age quand la ville connaît un véritable essor. C’est justement pour ses églises uniques qu’elle est inscrite sur la liste du patrimoine culturel mondial de l’UNESCO.
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Diana Tsnakova
Photos : BGNES et Veneta Nikolova
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