Connue comme la capitale de l’humour et de la satire, Gabrovo organise du 21 au 23 mai son carnaval annuel. L’idée des organisateurs est de montrer, une fois de plus, que « le monde a survécu parce qu’il a ri » …

A la différence de l’année dernière lorsque la fête s’est déroulée entièrement en ligne, à cause de l’épidémie du coronavirus, cette année les organisateurs souhaitent revenir à sa forme réelle et vivante, même si le virus circule toujours et qu’il impose des restrictions. Ainsi, les Gabroviens sont invités à participer à un « Carnaval à l’envers », avec un défilé statique, mais interactif pendant toute une journée. Le chemin du carnaval sera tracé par des affiches et maquettes ironiques et comiques.

Martina Grouéva, responsable des Relations publiques à la Mairie nous en dit plus :

„Nous sommes bien connus pour nos commentaires et dessins caustiques et l’on verra les caricatures de différents personnages politiques avec leurs traits saillants, des masques et des maquettes. Nous avons également organisé une rétrospective des carnavals au fil des années. Bien sûr, nous traiterons également le thème du jour, les vaccins anti-Covid, en confrontant le vaccin bulgare et le vaccin américain. Nos dessinateurs n’auront épargné personne…“

En temps normal, le Carnaval de Gabrovo voit affluer entre 35 000 et 40 000 visiteurs, et les participants au défilé dépassent les 2500. Malheureusement, cette année encore, nous n’aurons pas de visiteurs étrangers, ce qui n’empêchera pas le public bulgare de passer du bon temps et de rire des travers de notre société…

„Ainsi, nous commencerons vendredi par la Nuit des Musées, ouverts en nocturne et avec entrée libre jusqu’à 5H00 du matin le samedi, ajoute Martina Grouéva. – Nous allons organiser une fête de la banitsa, et un piano bar sera installé au Musée de l’Industrie. Pavel Pamouktchiev, le meilleur des barman de Bulgarie sera parmi nous.A la Galerie des Beaux-Arts de Gabrovo est prévue une performance des acteurs du théâtre de marionnettes. A la Maison de l’Humour et de la Satire, il y aura une « Pyjama party » de folie avec un DJ. “

Récit : Sonia Vasséva