En France sont ouverts 19 bureaux  de vote à l’intention de nos compatriotes pour les législatives de ce jour. Outre dans notre mission diplomatique à Paris et à Strasbourg, les Bulgares votent encore dans 15 autres villes à travers la France. Dans 7 bureaux de vote sont livrées des machines de vote, et dans les 12 bureaux restants, le vote s’effectue avec des bulletins. 

A Paris, la journée électorale a débuté calmement, sans les traditionnelles files d’attente. « Aux précédentes législatives la file d’attente avait encerclé l’immeuble de l’ambassade, aujourd’hui c’est plutôt calme » - a déclaré pour la Radio Bulgarie Petar Todorov, docteur en physique et IT expert qui vit et travaille en France depuis 15 ans et qui n’a jamais raté la possibilité de voter.

Petar espère que la raison pour qu’il n’y ait pas autant d’électeurs aujourd’hui qui fassent la queue réside dans la bonne organisation et non pas dans le fait que cette fois-ci les gens aient renoncé à se rendre aux urnes. Et encore : 

Jusqu’au dernier moment nous ne savions pas si nous voterons à la machinecomme le stipule le nouveau Code électoral, ou bien avec des bulletins. Moi personnellement, je me suis informé auprès de la Commission électorale centrale (CEC) qui avait très bien expliqué dans une vidéo comment on vote à la machine, donc je n’ai eu aucune difficulté aujourd’hui. Tout le monde votait facilement et rapidement. Je trouve de ce fait que le vote à la machine est la variante optimale.

Petar n’est décidément pas d’accord avec ceux de nos compatriotes qui déclarent ouvertement que les Bulgares à l’étranger ne devraient pas voter car ne vivant pas sur le territoire du pays et n’étant pas suffisamment bien informés de la réalité bulgare… soit, n’ayant pas le droit de décider de l’avenir du pays.

Je pense que le droit général au vote représente un grand acquis des sociétés démocratiques. Chacun de nous autres électeurs contribue par son expertise et sa vision au développement du pays. Je ne vois pas pourquoi des Bulgares auraient dû être privés de ce droit fondamental.

Version française : Nina Kounova

Photos : Petar Todorov