D’après des données de l’Agence européenne des droits de l’homme (FRA) et de l’OMS, une femme sur trois est victime de violenceson conjugales, et depuis le début de l’application des gestes barrières, cette situation empire sensiblement. Les organisations qui gèrent les lignes d'assistance téléphonique constatent une forte croissance des victimes de violence alors que, selon le Parquet, le nombre des procès engagés à cause d’une violence en famille a triplé en 2021.

La violence familiale est la pandémie cachée qui a depuis de longues années déjà « rongé » de nombreux ménages en Bulgarie. Celle-ci est différente de l’épidémie provoquée par le coronavirus, alarment les experts en la matière. Les cas de femmes et enfants qui cherchent de l’aide en ce même moment sont de loin plus graves que ceux du passé et demandent des réactions rapides, voire urgentes en vue de l’assistance et de la protection des victimes. 

C’est à ce sujet que l’Association bulgare des femmes a engagé une campagne caritative intitulée « L’invisible première ligne », en soutien des centres consultatifs et de crise en Bulgarie qui sont en première ligne de la lutte contre les violences familiales. Ceux-ci sont au nombre de 17 pour tout le pays, les services qu’ils fournissent étant toujours en manque de financements.

Edition : Guergana Mantchéva