L’Antarctique a inspiré de nombreuses découvertes géographiques par le passé. La Bulgarie s’y installe de façon permanente en 1988 avec la construction de la base scientifique bulgare sur l’île Livingston. En 1993 est formé l’Institut antarctique bulgare qui gère depuis 1998 par décision du gouvernement l’activité de la Bulgarie sur le Continent de glace. Cet institut entretient la base bulgare « Saint Clément d’Ohrid » et organise des expéditions antarctiques annuelles auxquelles participent des scientifiques de divers domaines : géologie, géochimie, géophysique, météorologie, biologie, médecine, etc.
En février dernier a eu lieu la 30ème expédition scientifique sur le Continent de glace. Ses domaines d’étude ont été la médecine, notamment l’influence des rayons UV sur la peau, ainsi que le rapport entre la qualité du sommeil et la santé mentale. Le programme national des études polaires est financé par le ministère de l’Education et des sciences. Le docteur Vesséla Evtimova, hydrobiologiste à l’Institut de biodiversité et d’études des écosystèmes de l’Académie bulgare des sciences, était un des 11 membres bulgares de cette expédition, à laquelle ont pris part des scientifiques de l’Université de Sofia « Saint Clément d’Ohrid » et des représentants du Canada et de l’Autriche.
« Ces dernières années on observe dans la zone de notre base une fonte du terrain qui était considéré comme glacé de façon permanente. De nouveaux petits lacs se forment, avec des formes de vie que j’étudie. Ce sont des crustacés inférieurs. Mon objectif était d’étudier les effets des rayons UV sur ces petits lacs, comment les animaux s’adaptent à ces conditions extrêmes et comment ils fonctionnent. Travailler à la Base polaire bulgare a été pour moi un rêve devenu réalité. »
Le Continent de glace est considéré à juste titre comme un laboratoire d’études scientifiques, parce qu’on peut y observer les conséquences de divers processus d’ordre global. Il n’a pas de population locale, mais ces dernières années les effets de l’activité humaine l’ont atteint et peuvent y être constatés.
« Il y a en Antarctique des écosystèmes qui n’ont pas subi l’influence de l’activité humaine, des habitats sans pollution directe de l’industrie, de l’agriculture, de l’urbanisation », explique Vesséla Evtimova. « On peut toutefois y observer certains effets et même des changements minimes dans l’environnement peuvent provoquer des réactions rapides des animaux et des écosystèmes eux-mêmes. Un autre de nos objectifs est lié à l’étude des gaz à effet de serre qui sont émis et absorbés par les lacs formés par la fonte des glaces. Ces émissions ont une influence à l’échelle planétaire, elles sont liées aux changements climatiques et depuis quelques années leurs niveaux dans l’atmosphère augmentent bien plus rapidement. »
Version française : Christo Popov
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