Des milliers de Bulgares ont escaladé le légendaire mont Chipka où se déroulent les commémorations du 136e anniversaire de l’Epopée de Chipka, un des tournants dans la guerre russo-turque de libération de la Bulgarie (1877-1878).
C’est sur le mont "Saint Nicolas" où est érigé le Mémorial de la liberté, qu’en 1877 ont lieu les combats les plus violents lors de la Guerre russo-turque de libération de la Bulgarie.
Après la libération de la Bulgarie de l’occupation ottomane le peuple bulgare reconnaissant bâtit des centaines de monuments célébrant l’héroïsme et le sacrifice des milliers de combattants qui ont donné leur vie pour notre liberté. Tel le Parc-musée "Chipka-Bouzloudja" qui compte 26 monuments dont celui, sur le mont Chipka dans la Stara planina, où a été livrée une des batailles les plus décisives. Quelque 6000 Bulgares prennent part aux combats aux côtés de l’armée russe. Leur exploit est immortalisé par le Monument de la Liberté (plus connu comme le Monument de Chipka). Son inauguration officielle en 1934 se fait en présence du tsar Boris III, et les éléments du monument sont tractés jusqu’au sommet en chariot et assemblés sur place. Le monument a 31 m de haut et représente une tour en forme de pyramide tronquée. Un énorme lion de bronze est placé à l’entrée, et sur les trois côtés sont inscrits les lieux des grandes batailles : Chipka, Stara Zagora et Cheynovo. Le rez-de-chaussée contient un immense sarcophage de marbre avec les ossements des soldats russes et des résistants bulgares. 894 marches mènent au monument et le 3 mars de chaque année des milliers de gens les gravissent pour honorer la mémoire de ceux qui sont morts pour notre Libération.
“Tout commence à Chipka”, nous confie le directeur du musée. “C’est ici que nous devons repenser tout ce que le peuple bulgare a vécu, reconsidérer les pages de son histoire, parfois glorieuse, parfois tragique, et se dire qu’il a quand même survécu, grâce au patriotisme de la nation, restée fidèle à ses valeurs, sans oublier la bravoure de ses soldats“, a déclaré l’historien Tchavdar Anguélov.
Les commémorations se poursuivent jusqu’au 23 août.
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