Le décès mardi soir à 91 ans de Mikhaïl Gorbatchev, le dernier dirigeant de l'URSS, a suscité des réactions en Occident, où son rôle crucial pour mettre fin à la guerre froide et son combat pour la paix ont été salués.
Pour Emmanuel Macron, Mikhaïl Gorbatchov était un "homme de paix dont les choix ont ouvert un chemin de liberté aux Russes. Son engagement pour la paix en Europe a changé notre histoire commune", a souligné le président français dans un tweet.
Dans un communiqué, le président américain Joe Biden a salué en Mikhaïl Gorbatchov un "leader rare". Ses actes furent ceux d'un dirigeant ayant assez d'"imagination pour voir qu'un autre avenir était possible et le courage de risquer toute sa carrière pour y parvenir. Le résultat fut un monde plus sûr et davantage de liberté pour des millions de personnes", a dit Joe Biden. "L'histoire se souviendra de Mikhaïl Gorbatchev comme d'un géant qui a guidé sa grande nation vers la démocratie", a réagi l'ancien secrétaire d'Etat James Baker, qui dirigea la diplomatie américaine de 1989 à 1992.
Pour le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres, "le monde a perdu un immense dirigeant mondial, engagé envers le multilatéralisme, et défenseur infatigable de la paix". Le chef de l'ONU a salué, dans un communiqué, "un homme d'État unique qui a changé le cours de l'histoire" et fait "plus que n'importe qui pour provoquer de façon pacifique la fin de la Guerre froide".
"J'ai toujours admiré le courage et l'intégrité dont il a fait preuve pour mettre fin à la Guerre froide", a également indiqué dans un tweet le Premier ministre britannique Boris Johnson. "A l'heure de l'agression de Vladimir Poutine en Ukraine, son engagement inlassable pour l'ouverture de la société soviétique reste un exemple pour nous tous", a-t-il insisté. La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a salué sur Twitter "un dirigeant digne de confiance et respecté" qui "a joué un rôle crucial pour mettre fin à la guerre froide et faire tomber le rideau de fer. Il a ouvert la voie à une Europe libre", a-t-elle souligné.
"L'implosion du camp socialiste était un changement nécessaire", a déclaré Mikhaïl Gorbatchov dans un entretien à la RNB. - Il faut développer la coopération. Si chacun cherche à imposer sa volonté aux dépens des autres, rien ne sera possible. Pareils projets finissent toujours très mal. Nous sommes loin de l'époque où les lignes de partage seront effecées".
"Tant que les armes d'extermination massive existeront, le danger sera colossal. Tous les peuples doivent dire clairement que les armes nucléaires doivent être détruites, pour sauver le genre humain et la planète", a indiqué Mikhaïl Gorbatchov dans une interview à la BBC.
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