Les technologies de pointe, l’agriculture, le tourisme sont les domaines dans lesquels les relations entre la Bulgarie et Israël ont de longues traditions, mais aussi un potentiel de développement ultérieur, commente au micro de Radio Bulgarie notre ambassadrice à Tel Aviv Roumyana Batchvarova. "Gratitude" est le mot qui résume le mieux l’attitude des Israéliens à l’égard de la Bulgarie, note-t-elle.

Le sujet du sauvetage des Juifs bulgares était un des grands sujets de qui s’est tenue du 1^er au 3 novembre à Jérusalem et Tel Aviv.

"Les gens en Israël sont constamment reconnaissants à la Bulgarie", dit Roumyana Batchvarova.

"Ils expriment cela non seulement en paroles, mais aussi par leur attitude extrêmement positive envers tout représentant de la Bulgarie. Des gens rencontrés au hasard, qui n’ont pas de lien direct avec la Bulgarie, nous remercient d’avoir sauvé nos Juifs. Et je pense que nous devrions prendre exemple sur eux, nous devons apprendre à nous apprécier autant que les gens ici nous apprécient. Cela nous donnera la force et le courage de continuer nos bonnes actions."

Les contacts personnels et la confiance entre les gens et les entreprises et le soutien mutuel des deux pays sur la scène internationale témoignent de nos très bonnes relations bilatérales. "Le Covid-19 a stoppé les choses pendant deux ans", indique Roumyana Batchvarova, soulignant les efforts de maintenir les contacts, l’échange d’informations sanitaires liées à la pandémie et la collaboration des autorités aéroportuaires des deux pays pour éviter une interruption des vols entre la Bulgarie et Israël.

En ce qui concerne le potentiel de développement ultérieur des relations bilatérales, notre ambassadrice en Israël met en avant les technologies de pointe.

"Le plus gros potentiel est de faire en sorte que les entreprises de hautes technologies et d’innovations israéliennes forment des partenariats avec les entreprises bulgares dans ce domaine. Il y a ici de nombreuses foires, expositions, forums permettant des contacts et nous coopérons pour que des représentants bulgares y soient présents. C’est l’avenir de l’industrie et des autres secteurs, y compris dans les relations personnelles, corporatives et gouvernementales."

Il y a aussi le commerce, notamment de produits alimentaires, mais les importations de produits bulgares sont compliquées par l’exigence d’aliments cashers. "Il y a de tels certifications en Bulgarie, mais cela demeure insuffisant", indique Roumyana Batchvarova, ajoutant qu’Israël propose un plus grand volume de produits agricoles que la Bulgarie et a une présence très active sur les marchés européens.

Un autre domaine ayant un bon potentiel pour nos relations est le tourisme.

"Il y a matière à le développer encore plus, que davantage de Bulgares viennent ici, bien que les tarifs soient toujours un peu trop élevés pour nos compatriotes. Mais les Israéliens s’intéressent à la Bulgarie et recherchent de nouvelles expériences comme le tourisme de sports d’hiver, le tourisme balnéaire, le tourisme culturel surtout. Ils sont curieux et ouverts et veulent apprendre de nouvelles choses. La Bulgarie peut leur offrir cela."

Interview : Krassimir Martinov

Version française : Christo Popov