Les membres de l'OTAN poursuivent ce mercredi à Bruxelles leurs discussions pour accélérer leurs livraisons d'armements et de munitions à l'Ukraine qui insiste pour recevoir aussi des avions de combat afin de mieux résister à l'invasion russe. "La priorité, l'urgence, est de fournir aux Ukrainiens les armements qui leur ont été promis pour maintenir leur capacité de se défendre", a insisté Jens Stoltenberg, le secrétaire général de l'Alliance, avant le début de cette réunion de deux jours du "groupe de Ramstein". Entamée mardi, la réunion à Bruxelles se poursuit ce mercredi. "Nous consacrerons plus de temps aux chars", a commenté mardi soir sur Facebook le ministre ukrainien de la Défense, Oleksiï Reznikov. "Nous allons fournir aux Ukrainiens les moyens de tenir et d'avancer pendant la contre-offensive de printemps", a assuré pour sa part le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin. Il a insisté sur l'artillerie, la défense antiaérienne et les blindés, mais n'a pas cité les avions de combat dans les livraisons d'armements prévues.
"Les avions de combat ne sont pas la question la plus urgente mais une discussion est en cours", a assuré de son côté Jens Stoltenberg. Plusieurs annonces ont été faites mardi, notamment celle de la fourniture d'un système de défense antiaérienne Mamba (SAM-T), l'équivalent du "Patriot", par la France et l'Italie. La France va également produire des obus de 155 mm avec l'Australie, et les blindés AMX-10 promis à l'Ukraine seront livrés dans les prochains jours. Le Pentagone a annoncé, quant à lui, un contrat de 552 millions de dollars avec deux entreprises d'armement pour produire des obus de 155 mm pour Kiev. Les premières livraisons sont attendues en mars. "Il s'agit d'une guerre d'usure et d'une bataille logistique", a insisté M. Stoltenberg. Le président russe "Vladimir Poutine ne se prépare pas à la paix. Il se prépare à une nouvelle offensive, à de nouvelles attaques".
Sur le terrain, à l'Est, la ville de Bakhmout est depuis quelques jours soumise à un véritable pilonnage et les Ukrainiens se préparent à l'assaut final. Seuls les militaires sont désormais autorisés à entrer, chaque bâtiment s'est transformé en forteresse. Bakhmout demeure un objectif majeur pour Moscou, qui cherche une victoire après plusieurs mois de revers.Pour le secrétaire général de l'Otan, Bakhmout est surtout le signe que l'offensive tant redoutée a, en réalité, déjà commencé. Comme si la Russie avait décidé d'accélérer les choses pour garder l'avantage avant l'arrivée des armes lourdes promises à Kiev par les Occidentaux.
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