Les 23 et 24 mars, les leaders européens seront réunis à Bruxelles pour étudier l'évolution de la situation en Ukraine et l'aide militaire dont Kiev a le plus besoin en ce moment. Le président ukrainien Volodymyr Zélensky participera virtuellement au début de la réunion. Le président du Conseil de l'UE, Charles Michel a rappelé que l'objectif de l'UE est de fournir 1 million d'obus de 155 mm en l'espace d'un an.

Selon l'organisation, la "dernière ligne électrique de secours" de la centrale, endommagée depuis le 1er mars, reste "déconnectée et en réparation". Or, elle lui permet en dernier recours d'assurer la sûreté et la sécurité nucléaires, en refroidissant notamment ses réacteurs. La centrale dépend depuis trois semaines de l'électricité fournie par une seule ligne externe principale de 750 kV, et "tout dommage sur cette ligne entraînera la perte totale de toute l'alimentation hors site de la centrale". "La sûreté nucléaire au sein de la centrale reste dans un état précaire", a déclaré Rafael Grossi. "J'appelle une fois de plus toutes les parties à s'engager à garantir la sûreté nucléaire et la protection de la sécurité de la centrale."

Selon l'Institut pour l'étude de la guerre, les forces russes n'ont pas réalisé de gains confirmés à l'intérieur ou autour de Bakhmout au cours des derniers jours. L'état-major ukrainien a précisé que ses forces avaient repoussé les assauts russes dans le nord de Bakhmout, ce qui laisse supposer que les soldates russes concentrent leurs opérations offensives sur la partie nord de la ville.

"L'Ukraine n'a pas reljeté l'idée de pourparlers de paix avec la Russie, mais "le dialogue avec le dictateur russe Vladimir Poutine est impensable", ont déclaré à "Politico" le chef de la diplomatie ukrainienne Dmitro Kuleba et le secrétaire du conseil national de sécurité Alexey Danilov.