Les dernières législatives anticipées ont pris fin et leurs résultats suscitent à nouveau inquiétude et perplexité. Pendant toute la journée du 2 avril, Radio Bulgarie a contacté des Bulgares expatriés pour leur demander quelles sont leurs attentes après ce énième scrutin. Voici les réponses de certains d’entre eux.
"Les partis doivent enfin surmonter leurs inimitiés et se mettre au travail pour sortir le pays de l’impasse où ils l’ont mis", pense Sonia Arabadjiéva qui vit à Melbourne (Australie).
« Je voudrais voir enfin un gouvernement qui fonctionne, que toutes ces querelles au parlement cessent. Il faut que les forces politiques trouvent la force de se coaliser et constituer un gouvernement stable. Nous devenons la risée du monde entier avec ces scrutins incessants. Et à chaque fois les résultats sont insatisfaisants, à chaque fois il est impossible de former un cabinet. Vous vivez ensemble, vous êtes à la même table, vous ne devez pas vous diviser ! La Bulgarie est une mère pour tous ! », dit-elle aux politiques bulgares.
Katérina Ignatova est secrétaire du bureau de vote à Cracovie (Pologne) où elle vit depuis 5 ans. Comme beaucoup d’expatriés, elle reconnaît que la lassitude s’installe après toutes ces élections anticipées des deux dernières années.
« Je travaille aussi comme bénévole à l’École bulgare de Cracovie et j’aide les enfants à garder le contact avec leurs racines. Je pense qu’on peut ainsi former et cultiver une communauté loin du pays natal. Les élections à l’étranger diffèrent de celles en Bulgarie. Pour nous elles sont une façon de nous sentir plus proches du foyer natal en ce jour, bien plus que les autres jours. La conjoncture mondiale est incertaine et nous devons tous faire preuve de responsabilité. »
Après 15 ans passés en Nouvelle-Zélande, Dénitsa Stoéva a voté pour la première fois à Melbourne (Australie). L’endroit est différent, mais l’engagement politique comme ressortissant bulgare est le même et l’espoir demeure pour un gouvernement régulier en Bulgarie.
« J’ai voté en pensant à l’avenir, avec l’espoir que les choses s’améliorent et la conviction personnelle qu’il faut aller aux urnes. Mes observations me font penser que dans les pays bien organisés les citoyens participent activement à la vie sociale et politique, qu’ils votent en grand nombre et cela contribue à rendre les politiques plus responsables et à accomplir les objectifs. Les partis ne tiennent pas compte de ceux qui ne votent pas, mais seulement de ceux qui votent », estime Dénitsa.
Sibila Stoyanova vit depuis huit ans à Bruxelles où elle travaille dans le département juridique du Parlement européen.
« Mon désir est que la Bulgarie se comporte comme un membre à part entière de l’UE. Quand on en parle entre amis, on a l’impression que nous vivons dans une Bulgarie écartelée entre différents concepts, mythes et croyances à l’intérieur du pays et ce qui se passe réellement sur la scène européenne. Je pense que ces crises politiques sont destructives et servent des intérêts auxquels nous devrions renoncer et avancer vers quelque chose de plus constructif », dit Sibila Stoyanova.
Sacho Vakachinski vit depuis 15 ans avec sa famille à Liberec, dans le Nord de la République tchèque. Les élections sont pour lui un pas vers un meilleur avenir de la Bulgarie, parce qu’il veut voir des investissements étrangers dans son pays natal, de nouvelles usines et du travail pour tous.
« Je vote à toutes les élections, parce que je voudrais enfin rentrer en Bulgarie. On est bien à l’étranger, il y a du travail, mais on ne s’y sentira jamais chez soi. Quoi qu’on fasse, on demeure un étranger », pense Sacho.
Le juriste Martin Pétrov, qui vit à la Haye et a travaillé de longues années au Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie, met l’accent sur l’importance d’une participation électorale élevée pour que les résultats du scrutin soient véritablement représentatifs.
« Organiser élections après élections et dépenser des sommes énormes aux frais des contribuables n’est dans l’intérêt de personne », souligne-t-il.
Edition : Vénéta Nikolova
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