Chaque année, au 14e jour du premier mois Nissan du calendrier juif /selon la Torah/, les Juifs commémorent la libération des esclaves israélites en Égypte antique, une des plus grandes fêtes juives, connue comme Pessa'h ou la Pâque juive. Les festivités commencent la veille au soir avec le dîner traditionnel Seder, lorsque les familles consomment la "matza" (pain non levé). Six aliments accompagnent ce repas rituel. Ils ont tous une signification : les herbes amères qui renvoient aux conditions difficiles de l’esclavage, le "harosset" (composé de vin, de figues et de fruits secs) qui rappelle le mortier des pyramides, le légume non-amer comme symbole du renouveau (carotte ou pomme de terre par exemple), le "zeroa" qui peut être un os pour rappeler l’agneau sacrifié, l’œuf dur pour rappeler la destruction du temple de Jérusalem, la salade romaine qui renvoie également à l’esclavage par son amertume. A côté du plateau est disposée une assiette d’eau salée dans laquelle on trempe les herbes amères.

Les chrétiens considèrent Pessa'h comme une fête louant Jésus-Christ, qui rachète les fautes des humains avant de devenir leur sauveur.

Photos : EPA/BGNES