Une Bulgare a fait une photo de la pyramide de Khéops (la Grande pyramide de Gizeh) avec au-dessus d’elle une silhouette d’avion se détachant sur la pleine lune derrière lui. C’est une photo qu’on ne prend qu’une fois dans sa vie, déclare le site renommé de photographie PetaPixel.
L’auteure de cette photo exceptionnelle est la photographe bulgare Rossitsa Dimitrova qui l’a appelée « 4500 ans d’histoire de l’humanité », car la pyramide égyptienne date du 26e siècle av. J.-C.
« Cette photo est non seulement visuellement saisissante, mais aussi un témoignage de la puissance du temps et de l’importance d’être au bon endroit au bon moment », dit Rossi qui est également blogueuse voyage. D’ailleurs, Radio Bulgarie vous l’a déjà présentée.
Rossitsa Dimitrova explique que cette photo est le pur produit du hasard. Elle a été faite le 6 avril dernier à la fin de sa session photo quand elle se préparait à plier bagage.
« J’avais presque terminé la prise de photos ce soir-là, parce que la Lune surplombait déjà beaucoup trop la pyramide à mon goût », se souvient-elle. « C’est alors qu’en levant les yeux, j’ai vu des feux de position clignotants s’approcher de la Lune, à quelques secondes de l’image parfaite. L’occasion qui se présentait était si belle que je suis restée figée sur place quelques instants ».
Rossi arrive tout de même à activer la télécommande de son appareil photo pile au bon moment. « Le symbole est tellement fort. L’avion et la pyramide, deux sommets des progrès de l’humanité que plusieurs millénaires séparent », dit-elle. (A la différence des soldats de Napoléon Bonaparte en 1799, c’étaient quarante-cinq siècles d’histoire - et un avion - qui contemplaient Rossi du haut de cette pyramide au moment où elle la prenait en photo.)
La photo de Rossi a failli ne pas se réaliser, car à son arrivée dans le pays les gardes-frontière égyptiens ont tiqué sur l’énorme téléobjectif qui a servi à prendre cette photo.
« Apparemment, il est très difficile de faire entrer un tel téléobjectif en Égypte. Leurs soupçons étaient provoqués par le fait qu’il existe un appareil de visée utilisé par les tireurs embusqués (snipers) qui ressemble beaucoup à mon téléobjectif. J’ai eu de la chance en parvenant à les persuader qu’il est très improbable qu’une femme enceinte puisse être une terroriste », raconte Rossi.
« A mon départ d’Égypte on a eu la même discussion à la frontière, ils m’ont interrogée sur le téléobjectif et j’ai fini par leur montrer mon portfolio », ajoute-t-elle.
Rossi n’est toujours pas sûre si les gardes-frontière l’ont crue. « Peut-être ont-ils pensé que mes photos de la Lune sont de l’art digital et pas de véritables photos, à en juger par les têtes qu’ils faisaient en les examinant », conclut la photographe et blogueuse voyage Rossitsa Dimitrova.
Edition : Vénéta Nikolova
Version française : Christo Popov
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