"Tous les pays membres de l’OTAN sont impliqués dans la guerre en Ukraine d’une façon ou d’une autre en mettant leurs services de renseignement à la disposition de l’Ukraine, à travers l’indication de cibles, les armes, les munitions, la formation. Qu'importe si ce sera à notre Assemblée nationale de décider de l’envoi de forces armées en Ukraine, si c'est un autre pays qui  entre en conflit direct avec la Russie. Nous sommes un membre de l’OTAN et il y a l’art. 5". C’est ce qu’a indiqué à des journalistes le président Roumen Radev en référence à la déclaration du premier ministre intérimaire Dimitar Glavtchev, à savoir, que l’envoi de militaires bulgares en Ukraine n’avait jamais été évoqué.

Roumen Radev est en visite en Suisse pour rencontrer son homologue Viola Amherd. D’après lui, il est temps de rechercher des pistes pour la paix en Ukraine basées sur le droit international. Il a déclaré que le sommet sur la paix en Ukraine qui se tiendra en juin en Suisse était un pas important dans cette direction. "Il est essentiel de parler non seulement d’armes mais aussi de paix", a réitéré le président en saluant Viola Amherd d’accueillir ce sommet. "Notre parlement doit s’appliquer à l'interruption plus rapide de cette guerre et non pas à l’attiser encore plus", a martelé Radev. A ses dires, les politiques doivent se rendre compte de tous les scénarios possibles en essayant d’éviter les plus graves. "J’invite tous nos décideurs qui livrent des armes, qui risquent l’escalade, de passer une formation intense militaire pendant au moins un mois et signer une attestation qu’en cas de nécessité, ils combattront pour la Bulgarie", a déclaré le président.

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