La Turquie commémore les victimes des tremblements de terre dévastateurs de 2023

La Turquie a commémoré les victimes des séismes survenus le 6 février 2023 quand des secousses d’une force de 7,7 ont rasé des villes entières dans le Sud-Est de la Turquie en ravageant des milliers de vies humaines. Les tremblements de terre ont fait quelques 54 mille morts, le nombre des blessés s’élevant à plus de 107 mille.

Le 6 février dernier, beaucoup de gens se sont réunis pour faire une veillée à 4 h 17 pile heure locale, le temps de la première secousse ravageuse, dans les régions concernées et se recueillir en commémorant les victimes, rapporte l’agence BTA. Des processions silencieuses ont été organisées à beaucoup d’endroits. Les gens sont passés par les espaces vides où autrefois s’élevaient leurs maisons. Les endeuillés portaient les photos des décédés et des écriteaux où l’on pouvait lire "Nous n’avons pas oublié", écrit le journal "Hürriyet".

"La Bulgarie est solidaire avec le peuple turc et ses efforts de reconstruction et de redressement. Le pays a accordé une aide de plus de 2,2 millions d’euros", a posté sur Facebook l’ambassade bulgare à Ankara.

Nombreux sont ceux qui, ayant perdu leur maison, vivent dans des fourgons et des containers. La Turquie a pour objectif de leur trouver un nouveau logement d’ici la fin de l’année, rapporte Maria Pétrova, correspondante de la RNB.

"Les autorités turques ont fait beaucoup. Elles ont investi des milliards de livres turcs. Les organisations internationales accordent également des aides à la reconstruction. Le plus grand problème réside dans les dimensions de la catastrophe. On a besoin de dizaines d’années pour le rétablissement de la région", a déclaré à la RNB Nora Tcholakova, correspondante de BTA en Turquie.

Trois mois de manifestations en Serbie

Déjà depuis plus de 3 mois, la Serbie est secouée par les manifestations des étudiants après l’effondrement d’un auvent de la gare à Novi Sad qui a fait 15 morts. Gardés par la police, les manifestants sont applaudis par la majorité. Ce mécontentement populaire a conduit aux démissions du premier ministre Milos Vucevic et le maire de Novi Sad Milan Djuric. Néanmoins, la tension est loin de se calmer.

Soit il y aura un nouveau gouvernement d’ici le 19-20 mars, soit des législatives anticipées, a déclaré le président Vicic sur la chaîne publique RTS, rapporte BGNES. D’après lui, d’ici le 17 ou le 18 février, le parlement doit voter les démissions du gouvernement et le premier ministre Milos Vucevic, après quoi, il y aura un délai de 30 jours pour la formation d’un nouveau gouvernement ou la convocation de législatives début mai. Ce sont les seules variantes possibles prévues par la Constitution.

"Il serait bien d’essayer de constituer un gouvernement. C’est extrêmement important et non moins en raison de l’exposition universelle EXPO 2027 qui aura lieu à Belgrade", a ajouté Vucic.

Une vague de boycotts des grandes surfaces dans les Balkans

L’appel au boycott des grandes surfaces pendant une journée déterminée à l’avance à cause des prix trop élevés qui a été lancé par la Croatie a gagné aussi d’autres pays dans les Balkans : la Bosnie-Herzégovine, la Serbie, le Monténégro, la Macédoine du Nord. La Bulgarie a l’intention de s’y joindre le 13 février. En Roumanie, Calin Georgescu, le candidat indépendant au poste présidentiel de l’extrême-droite, a appelé à boycotter les enseignes de la grande distribution le 10 février et à n’acheter que des produits roumains. En Grèce, c’est le 19 février qui est proclamé journée de boycott, à l’initiative de la Fédération des consommateurs INKA qui a déjà organisé de tels boycotts par le passé.

En Grèce, une loi spéciale interdit le profit sur les produits de première nécessité plus important qu’en 2021. Cependant, en dépit des contrôles et des amendes, les commerçants continuent d’augmenter les prix, estiment les Grecs. D’après l’Institut de recherches sur le commerce de détail, les prix en janvier 2025 ont été les mêmes qu’en janvier de l’année passée. Pourtant, selon les gens, tout est trop cher et rédhibitoire, même pour la classe moyenne, indique Katya Pééva, correspondante de la RNB.

Des objets en or datant de plus de 3 millénaires ont orné les murs d’une école en Roumanie

Des récipients en or de 3 mille ans étaient exposés pendant des années dans le cadre de la collection d’une école roumaine car leur vraie valeur historique et matérielle était méconnue, rapporte AGERPRES. Cette histoire datant des années 1960 a été rappelée par Vasile Diaconu du Complexul Muzeal National Neamt, dans le Nord-Est de la Roumanie, dans le contexte du vol scandaleux d’objets archéologiques précieux du musée régional de Drenthe, dans la ville d’Assen, aux Pays-Bas, fin janvier.

Ces artefacts avaient été découverts en 1965-1966 lors de travaux agricoles près du village de Radeni, dans la région de Neamt. Par la suite, ils ont été exposés derrière une vitrine dans le corridor de l’école locale. On croyait qu’ils étaient élaborés en laiton et qu’ils n’étaient pas aussi vieux. Ce n’était qu’en 1977 que l’archéologue Virgil Mihailescu-Birliba s’est rendu dans l’école et s’est alors aperçu de ces découvertes inestimables, rapporte BTA. Elles ont été datées du XII – XI s. av. J-C. Diaconu fait remarquer que les seuls objets analogues aux récipients de Radeni, ont été découverts à Valtchitran, en Bulgarie, et à Kryzhovlyn, en Ukraine. Aujourd’hui, ce trésor est conservé au musée de Neamt, le Musée national d’histoire de Roumanie et la Banque nationale. Certains des objest de Radeni sont exposés au musée de Drenthe.

Photos: aa.com.tr, apnews.com, EPA-EFE, Facebook/ Vasile Diaconu