L’association Consommateurs Actifs nous apprend un comportement responsable

Publié le 27/09/10 à 11:00

Une bénévole de l'association des Consommateurs actifs en pleine campagne.

Photo: BGNES

L’expression « consommateurs actifs » sonne bien à l’oreille des clients bulgares. Vous demanderez pourquoi ? Parce que pendant les 50 années d’économie planifiée du communisme, le consommateur bulgare n’avait aucun droit. C’était l’Etat qui devait contrôler la qualité des marchandises, les citoyens n’avaient pas le droit à la parole. Cette attitude passive du passé continue d’exister de nos jours aussi. Le consommateur bulgare ne connaît pas ses droits, et encore moins il les exerce. C’est pour cela que l’apparition d’une association avec l’appellation Consommateurs Actifs fait naître l’espoir.
« L’objectif du changement de notre nom était précisément celui là. Le nom même porte un message, a déclaré pour Radio Bulgarie monsieur Assen, Nénov expert de l’association. Car de nos jours encore on observe encore les anciens réflexes – les consommateurs vivent avec la pensée que quelqu’un observe d’en haut l’état du marché. Une telle chose bien entendu n’existe pas Lorsque le consommateur s’en va au marché il a déjà le droit et la possibilité d’être suffisamment actif, informé et savoir seul la solution qu’il doit envisager »

Les Consommateurs Actifs s’occupent surtout d’informer les lienst. A cette fin ils ont recours à la presse qui fait un suivi de tout instant des marchandises présentées sur les étals, les analyse et adresse les résultats de ces analyses aux médias. L’association publie aussi sa revue éponyme en ligne.

« Les publications ne referment aucune publicité c'est-à-dire que nous sommes totalement indépendants de l’industrie et des commerçants » affirme M. Nenov. « Dans la revue on fait paraître chaque mois des tests. Par exemple un test pour des postes de télévision, les fromages, les désodorisants, et toutes sortes de marchandises du panier de la ménagère. Et en fait c’est là moyen d’agir sur le marché – en informant le consommateur qu’une chose est de meilleure qualité que l’autre. Ainsi les marchandises de meilleure qualité commencent à être achetées moins souvent et elles sont éliminées. Une partie des tests sont faits en laboratoire et les tests des marchandises plus chères comme par exemple les écrans plasma dont le prix peut atteindre les 5 000 euros sont effectués par un consortium dont nous sommes membres – une Organisation Internationale des Etudes et Tests de consommation. Les test sont effectués en Grande-Bretagne et les organisations européennes membre du consortium se partagent les frais ».

Consommateurs Actifs compte quelque centaines de membres à travers tout le pays et a des points d’accueil dans 9 villes. Ils sont très actifs surtout dans le domaine des produits alimentaires.

« Nous aimons beaucoup faire des remarques à l’industrie des aliments » reconnaît Assen Nénov. L’année passée par exemple nous avons fait un test sur la teneur en graisses végétales dans les produits laitiers et plus concrètement dans les fromages où les graisses doivent être d’origine animale. »
Cette étude a provoqué un scandale dans les médias ce qui a motivé l’Etat à introduire des standards sur les produits laitiers.

Version française: Roumène Miliov

По публикацията работи: Maria Dimitrova

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