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Le Musée National d’Histoire Militaire retrace les guerres des Balkans

Photo: BGNES
Jusqu'à la fin février 2013 au Musée National d’Histoire Militaire à Sofia on peut visiter une grande exposition, consacrée au 100e anniversaire des Guerres balkaniques /1912-1913/. Dans la première d’entre elles la Bulgarie, la Grèce, la Serbie et le Monténégro sont rassemblées en une Union Balkanique et font face à l’empire Ottoman, pour la libération de territoires, peuplés surtout de chrétiens. Dans la deuxième, le conflit est entre la Bulgarie et ses ex- alliés auxquels se joignent la Roumanie et l’Empire Ottoman. Les explications de Mariéta Stanéva chargée des relations publiques.

« Au Musée National d’Histoire Militaire (MNHM) ont commencé les grandes festivités nationales à l’occasion du 100 anniversaire des Guerres Balkaniques. L’exposition que nous montrons est vraiment très originale. C’est ce que remarque dans son discours le Président de l’Assemblée Nationale de la Bulgarie Tsetska Tsatcheva. Le thème de l’exposition n’est pas choisi au hasard « le 13 mars, 1913, Edirne – un destin ou une illusion ? » la forteresse d’Edirne, un centre stratégique, est toujours présente dans les plans du commandement allié pour une guerre contre la Turquie. Jusqu’au dernier moment, il demeure la pomme de la discorde. C’est le thème du conflit entre le Tzar et les cercles militaires, entre les politiques et les militaires et entre les militaires eux-mêmes. Une forteresse clé assiégée d’octobre à mars, tombe sous les attaques des armées bulgares et serbes. C’est la pomme de discorde aussi bien lors des négociations lors du cessez-le-feu, que lors de la signature du Traité de paix de Londres le 17 mai 1913. Le nom de l’exposition résonne comme une question envers notre public. Pour les personnes ordinaires, pour les milieux militaires et les politiques de cette époque c’est la guerre qui doit mener à bien le grand projet de réunification nationale, entamé dès la Renaissance. »

Mais le projet n’est pas réalisé jusqu’au bout – la deuxième guerre balkanique de l’été de 1913 amène une catastrophe nationale à la Bulgarie.
A l’exposition les visiteurs peuvent voir les trois forces militaires qui s’opposent à Edirne, les équipements et les armes de l’armée bulgare et aussi des forces turques et serbes. On y montre des objets personnels des commandants de la bataille d’Edirne : le lieutenant général Nikola Ivanov commandant de la deuxième armée, qui assiège Edirne, son chef d’Etat-major, le colonel Nikola Jékov, le lieutenant général Guéorgui Vazov commandant les armées du secteurs estl où est réalisée une percée. Sept drapeaux de guerre sont exposés, témoins d’une victoire exceptionnelle, ainsi que des drapeaux de guerre capturés.

Ce qui n’est pas traditionnel dans notre exposition c’est une idée originale qui nous donne la possibilité d’une meilleure communication avec le public, confie Mariéta Stanéva. Cette idée est développée dans la deuxième partie de l’exposition. Le public y est un participant actif. Il peut admirer des images d’archives, visiter notre bibliothèque ou nous avons exposé de la littérature choisie sur ce thème et faire une vérification dans une petite cartothèque, voir des cartes postales et dans un des cafés de Sofia de l’époque, lire les journaux grâce auxquels les habitants de Sofia suivaient les événements à Edirne en 1912-1913. Ce qui est précieux dans notre récit nous l’avons montré grâce à l’Union des Artistes de Bulgarie. Nous avons eu à côté de nous des artistes, qui par leur talent ont transmis à travers le temps les véritables histoires des participants aux combats épiques d'Edirne. De ces vidéo projections les visiteurs peuvent voir la guerre à travers le regard du commandant militaire, d’un jeune cavalier, du chef de la batterie qui a tiré le premier coup de feu contre les ennemis et de l’ingénieur Guentcho Stoynov qui a laissé sa jeune femme et sa petite fille de trois ans, du prêtre, qui est allé volontairement au front pour accompagner les soldats bulgares dans ces épreuves, du jeune instituteur d’Edirne qui vit des journées douloureuses du siège, dans l’attente que les Bulgares rentrent dans la ville.
Le programme du MNHM pour les festivités est très riche. Nous participons avec des expositions à Bourgas avec l’exposition sur la 24e flotte militaire, à Haskovo sur la 10e division d’infanterie des Rhodopes, nous présentons des expositions à Kardjali et à Smolian, nous n’avons pas oublié non plus nos filiales de Varna – le musée – parc de l’amitié de guerre « Vladislav Varnentchik » et le Musée de la Marine de Guerre.» , dit en conclusion Mariéta Stanéva.

Version française :Roumène Miliov
По публикацията работи: Svétlomira Ivanova


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