Pour la période de programmation de l’UE depuis l’adhésion de la Bulgarie dans la communauté en 2007 jusqu’au mois d’avril de cette année, Bruxelles a réellement versé au pays sous forme de subventions plus de 6,850 milliards d’euros sur un total de 9,370 milliards d’euros prévus pour le pays. Est-ce peu ou est-ce beaucoup ?
Disons, tout d’abord, que pour son appartenance au club des riches, comme on appelle souvent l’Union Européenne, chaque pays s’acquitte d’une sorte de cotisation. Pour la Bulgarie ce paiement annuel s’élève à environ 400 millions d’euros, soit 2,4 milliards d’euros pour les six ans de la période de programmation 2007-2013, c-à-d le pays est un bénéficiaire net avec 4,450 milliards d’euros reçus. Il y a eu des années, au cours desquelles les recettes du budget annuel de l’État étaient inférieures à cette somme.
Après l’entrée du pays dans l’Union Européenne, la Bulgarie a reçu un montant total de 6,674 milliards d’euros des deux principaux fonds de la communauté – le Fonds de cohésion et le Fonds structurel, cet argent ayant été réparti entre sept différents programmes opérationnels. Chacun d’entre eux était destiné à contribuer au développement d’un secteur social ou économique déterminé, jugé particulièrement important et ayant besoin de réformes et de convergence vers le niveau, atteint par les autres pays de l’Union Européenne. Ainsi, par exemple, 1,624 milliard d’euros de subventions avaient été prévus pour la Bulgarie dans le programme opérationnel Transport, près de 1 milliard d’euros dans le programme Compétitivité, etc. Outre ces sept programmes, la Bulgarie pouvait également bénéficier d’un financement européen dans le cadre du programme de développement des régions rurales et du programme opérationnel pour le développement de la pêche pour une valeur totale de 2,7 milliards d’euros. Dans le cadre de ces deux programmes supplémentaires la Bulgarie a pu s’assurer un financement européen pour une valeur totale d’un peu plus de 2 milliards d’euros depuis le 1er janvier 2007 jusqu’à maintenant.
Grâce à une information, fournie par le gouvernement, et avec le concours de ses experts, il a été établi que jusqu’à ce moment la Bulgarie a réussi à absorber réellement environ 6,850 milliards d’euros au total, c-à-d 73% de l’argent prévu dans le cadre de la période de programmation qui s’est terminée. Ceci signifie que les autorités bulgares ont bien travaillé au cours de ces six années, mais ne sont pas toujours parvenues à présenter à la Commission européenne des projets à financer suffisamment convaincants. L’analyse attentive indique que dans le programme relatif au transport il reste environ 500 millions d’euros non utilisés, dans le programme relatif à l’environnement il a été payé à peine la moitié des fonds prévus et ainsi de suite. Apparemment le manque d’expérience et capacités administratives de la part des administrations bulgares compétentes y sont pour quelque chose.
Ce qui par contre est encourageant, c’est qu’avec l’accumulation d’expérience et de compétences, appréciées par Bruxelles, les institutions bulgares ont accéléré et amélioré considérablement l’absorption des fonds européens au cours des derniers mois. Et effectivement, une importante progression a été réalisée au niveau de la certification de dépenses auprès de la Commission européenne. Le 31 mars 2013 les dépenses certifiées se sont chiffrées à 34,5%, et seulement un an plus tard ce pourcentage est multiplié quasiment par deux et atteint 53,6%. Le progrès a été reconnu également par la Commission européenne, qui a en outre rappelé qu’il restait encore trois ans pour absorber les crédits.
Version française : Tsvetan Nikolov
41% des sociétés qui font partie de l'Association des industriels bulgares anticipent une baisse de la croissance économique en 2025, alors que 21% estiment qu'aucun changement n'est à entrevoir par rapport à 2024. 65% des entrepreneurs craignent un..
Le Comité économique et social /CES/ a adopté un avis sur les "Nouvelles délimitations régionales de la Bulgarie", proposant un nouveau redécoupage du territoire afin de booster le développement des régions. Le CES a constaté un sérieux déséquilibre..
L'électricité pour les particuliers pourrait augmenter de près de 9% à compter du 1er janvier 2025, selon les calculs de la Commission de régulation de l'énergie et l'eau /CREE/, ce qui fera 2 euros de plus sur les factures mensuelles des ménages...
41% des sociétés qui font partie de l'Association des industriels bulgares anticipent une baisse de la croissance économique en 2025, alors que 21% estiment..