Le 22 mars nous marquons la Journée mondiale de l’eau, élément naturel sans lequel la vie sur terre est inconcevable. L’eau donne vie à tous les organismes, nourrit, purifie, maintient l’équilibre dans la nature. Mais elle détruit aussi tout sur son passage, lorsque cet équilibre est rompu. Quand on a de l’eau en abondance, on oublie que dans d’autres parties du monde, des millions de gens en manquent. Depuis quelques décennies, l’eau potable en tant que ressource naturelle est en forte diminution partout sur la planète. C’est pourquoi la protection des ressources naturelles et la consommation maîtrisée de l’eau potable deviennent une priorité à l’échelle mondiale. A l’occasion de cette Journée mondiale du 16 au 22 mars a été organisée la « Semaine de l’eau ». En Bulgarie, cet événement a lieu la troisième année consécutive, à l’initiative de l’association « J’aime l’eau », de l’Association bulgare des eaux et du ministère de l’Environnement. Nous avons demandé à Antoanéta Salfidge, présidente de l’Association « J’aime l’eau », de nous en dire plus sur l’événement.

« Nous avons dû beaucoup travailler pour faire passer l’idée d’une Journée de l’eau. Nous voulons attirer l’attention aux gens sur l’eau comme source de vie, mais aussi comme fléau, surtout en cette saison d’inondations. Nous devons apprendre à respecter l’eau et non pas à essayer de la dominer. L’eau est notre amie, mais il ne faut pas la mettre sur son chemin. »

La Journée de l’eau se fête dans plusieurs villes en Bulgarie, c’est l’occasion de l’organisation de séminaires qui expliquent les propriétés de l’eau et les nouvelles technologies de son exploitation.Depuis 4 ans, les efforts de l’Association « J’aime l’eau » et de l’Association bulgare des eaux se concrétisent dans une liaison vidéo en ligne, un véritable pont de l’eau en temps réel qui relie les villes, les institutions et les ONG.

« Nous avons reçu le soutien des institutions publiques, même si c’était un soutien un peu frileux, au début, continue, Antoanéta Salfidge. C’est un processus de maturation, nous grandissons ensemble. Les institutions publiques ont progressivement changé d’avis et nous avons grandi aussi ».

Version française : Miladina Monova