Dimitar Sotirov revient sur l’idée et le tournage du film:
„L’idée de ce projet date d’il y a 5 ans, en 2011, lorsque j’ai rencontré Miléna Stoykova. J’étais juste au début de mon livre « Guéna Dimitrova de A à Z » et elle m’a promis de m’aider pour le livre, tout comme moi, j’ai épousé son idée de film documentaire. Le premier titre était « Impressions musicales », avec une Guéna Dimitrova peu connue du grand public, qui interprétait des chants emblématiques de notre pays qu’on apprend dans son enfance. Grâce à Miléna Stoykova, qui a beaucoup filmé des moments de vie de Guéna Dimitrova, nous avons proposé beaucoup de séquences inédites que le public aura la chance de découvrir. Des heures d’interviews et de reportages…Je me dis que ce premier film pourrait donner lieu à toute une série. »
Comment réalise-t-on un film sur une si grande star ? Eléments de réponse avec Dimitar Sotirov :
„C’est sûr que ce n’est pas facile, surtout quand on veut recueillir les souvenirs de légendes de la scène lyrique mondiale, tels Placido Domingo ou encore José Carreras. Vous pouvez aussi voir Luciano Pavarotti et beaucoup d’autres artistes qui l’ont côtoyée. Nous avons aussi puisé de l’information sur Internet. Je me souviens la première fois que je l’ai vue, c’était à une répétition en 1987, lorsqu’elle fêtait les 20 ans de sa carrière. Elle chantait dans la « Cavalleria rusticana” de Pietro Mascagni et j’ai eu le coup de foudre pour cette femme exceptionnelle. Dans le documentaire, vous verrez aussi des séquences de répétition avec Nicola Martinucci au Japon,ou encore sa prestation dans le rôle de la Tosca à l’Opéra de Rome. Quand on a eu la chance d’approcher une si grande diva, il faut faire preuve d’une extrême humilité. Car Guéna Dimitrova, elle-même, n’a jamais eu un comportement hautain, même si elle savait qu’elle avait atteint des sommets dans son art. Elle connaissait son prix, certes, mais elle appartenait à cette race rare d’êtres humains qui n’aimaient pas pavoiser et étaler leur célébrité… “
Présenté par Blagorodna Guéorguiéva
Ce 30 septembre, d es artistes de cinq pays se réunissent à Roussé pour le festival interdisciplinaire "Leap Off Page". Des écrivains et chorégraphes de Bulgarie, du Venezuela, de Lituanie, de Turquie et de France participeront à la troisième..
“Sortir de sa bulle”- tel est le thème du premier Festival international du cinéma documentaire, axé sur les droits humains, qui se tiendra du 30 septembre au 6 octobre à Sofia. A l'affiche du festival, 30 documentaires que le public pourra visionner..
L'Institut culturel bulgare à Paris (28, rue la Boétie) organise ce soir à 18h30 le vernissage de l'exposition "Detchko Ouzounov / Carnets de voyage" présentant des aquarelles, dessins et esquisses du grand artiste bulgare à l'occasion du 125ème..
Le nouveau film documentaire du journaliste Boyko Vassilev de la TV publique, "Mères", consacré au génocide de Srebrenica en 1995 a donné lieu à un débat..