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Un projet d’envergure va digitaliser le patrimoine historique et culturel bulgare

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Photo: BGNES

Les monuments historiques et culturels, la nature bulgare, les traditions et coutumes sont autant d’atouts pour la Bulgarie qui veut se faire connaître à l’étranger. La sauvegarde du patrimoine matériel et immatériel et sa promotion attireront plus de touristes dans le pays. C’est l’argument des initiateurs du projet d’envergure « Amis des trésors bulgares 2016-2020 » qui a démarré à l’initiative du Club national de recherche et d’exploration auprès de UNESCO. Durant 5 ans, 1200 volontaires vont collecter et digitaliser tous les monuments historiques et culturels, des informations sur la biodiversité et les sites naturels. Ce travail colossal sera effectué par des jeunes chercheurs, qui sont des professionnels en sciences dans les domaines de l’histoire, l’archéologie, la culturologie, l’ethnologie et l’histoire de l’art. Christian Kaltchev, responsable du projet nous apprend plus :

Снимка« Il est question de répertorier véritablement tous les sites importants, à l’exception de ceux qui ne sont pas en état de recevoir des touristes. Il s’agit de lieux qui figurent déjà dans les catalogues des municipalités. La digitalisation se fera par municipalité. Bien-sûr, lors des recherches sur le terrain surgissent de nouveaux sites intéressants, y compris du patrimoine immatériel comme les chants traditionnels. Les équipes sont constituées de jeunes gens qui travaillent avec passion, ils acquièrent de l’expérience pour devenir des professionnels dans leurs domaines de recherche et en même temps contribuent à la popularité de la Bulgarie ».

Il y a déjà 400 volontaires qui se sont inscrits dont 80% sont des étudiants. Il y a des demandes de participation d’autres pays comme la Grèce, Russie, Biélorussie, France et Portugal. Au mois d’octobre les équipes ont commencé à étudier des sites à Toutrakan et à Drianovo. Toutrakan est une petite ville de pêcheurs sur le Danube et cette année nous marquons 100 ans de la bataille pour la Dobroudja entre la Roumanie et la Bulgarie. Seront répertoriés le Musée de la pêche danubienne, la manufacture de barques de pêche et les habitations des pécheurs. Huit autres municipalités seront intégrées avant fin 2016. En 2017 au programme s'ajouteront encore 50 agglomérations.

Un des critères de choix d’un site est son état général et le degré d’accessibilité pour des visiteurs avec des difficultés automotrices. Le projet a besoins de financements à hauteur de 3 millions d’euros et il compte sur des dons. L’année prochaine, une nouvelle application mobile permettra aux touristes de planifier leurs visites. Ils auront la possibilité de consulter des photos présentant l’état actuel des sites.

La 3e année du projet sera consacrée à l’actualisation de l’information collectée et vers la fin de 2020 l’ensemble des données seront disponibles en bulgare et en anglais à l’adresse : http://friends-bulgaria.eu/bg/. De plus, il y aura des brochures en allemand, français, anglais et russe qui présenteront une partie des sites à visiter.


Version française : Miladina Monova




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