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Liliana Galevska: „ Je chante avec le cœur et le public me le rend bien “

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Quartette Slavey
Pour Liliana Galevska la chanson traditionnelle est inspiration et profession, elle est dynamique de vie. Son parcours professionnel démarre à Tran, en Bulgarie du Nord-Ouest, passe par l’Ensemble de musique traditionnelle du nom de Filip Koutev, l’homme qui a consacré sa vie au folklore bulgare, les studios d’enregistrement de la Radio nationale et depuis quatre décennies elle fait partie du quartette Slavey (Rossignol). Liliana Galevska a sillonné quatre continents avec ses chansons, elle a baigné dans l’amour et la ferveur du public, envoûté par la beauté de notre folklore. Les chansons de Tran, sa région natale lui apportent reconnaissance et gloire sur les scènes bulgares et internationales. 




Снимка« Cette vie et cette inspiration me viennent d’une voix, une voix connue de toute la région de Tran, celle de ma mère Ika Stoyanova – dit la chanteuse. – Elle est ma fierté, elle fait partie de la génération qui a ouvert la voie pour nous autres chanteurs. Elle a hérité la musique, la voix, le sens de la scène et l’amour de la chanson me les a passés à moi et maintenant c’est à moi de les transmettre à ma fille Ekatérina. J’ai enregistré l’intégralité de son répertoire et il s’est avéré que ces chansons sont vraiment très anciennes, transmises d’une génération à l’autre. D’ailleurs ma mère aimait dire que si l’on veut être compris par tout les publics, il faut chanter dans le patois de notre belle région de Tran. » 



« En 1967 j’étais en tournée en Bulgarie  – revient dans le temps Liliana Galevska. – Auparavant j’avais fait mes classes dans l’ensemble folklorique dirigé par le grand Mihaïl Boukourechtliev où j’ai tout appris, comment m’habiller, comment chanter, comment me tenir sur scène … Ensuite je suis entrée à l’Ensemble Philip Koutev et un an plus tard j’étais déjà soliste. On faisait 80 concerts par an. A mon départ de l’ensemble, la grande Nadka Karadjova m’a invité à rejoindre le quartette Slavey qu’elle venait de former. Maintenant je suis la doyenne du groupe qui est ouvert aux jeunes voix.

Je n’oublierai jamais un spectacle, c’était l’époque à laquelle je chantais dans le chœur de Vania Monéva. C’était un lundi, on avait porté en terre mon papa et le soir je devais chanter neuf solos, donc impossible de ne pas monter sur scène. J’y suis allée et j’ai traduit ma douleur dans mes interprétations, j’ai rendu hommage à mon papa, grand amoureux de la musique traditionnelle. Le Japon est un autre sujet de conversation qui me tient à cœur, avec le quartette Slavey nous y sommes allées pas moins de huit fois et c’étaient autant de moments de bonheur. Nous avons chanté dans une salle de 6000 places qui était comble. Après le concert le public ne nous laissait pas partir, on nous interrogeait sur nos costumes, sur notre musique. C’est émouvant de voir comment un public qui ne connaît pas la langue dans laquelle on chante mais qui est envoûté par la musique. Elle vous envoûte, elle vous propulse directement au septième ciel. Un professeur japonais avait écrit que notre musique était la huitième merveille du monde. Et encore un autre spectacle, en Nouvelle Calédonie. Tous les trois concerts ont eu lieu dans des salles pleines à craquer et les journaux ont écrit:“ Le rideau s’est levé, faisant apparaître sur scène quatre icônes.“ Ces icônes sont la beauté bulgare, le folklore bulgare,les mélodies bulgares.




Version française : Roumiana Markova 





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