Dans un appel à la nation à l’occasion de la Journée du travail, le président Rouman Radev a déclaré que « le Premier mai n’est pas un cadeau mais un acquis des ouvriers ». Le chef de l’Etat a souligné que la période de transition en Bulgarie avait divisé les gens à une poignée de riches et à une énorme majorité de pauvres. Des centaines d’ouvriers bulgares travaillent en dehors des frontières de la Bulgarie pour nourrir leurs familles. L’année dernière 89 Bulgares ont perdu la vie lors d’accidents de travail, les conditions de travail dans de nombreuses entreprises étant loin des standards, alors que dans certaines régions la rémunération est drastiquement basse. « Dans ces temps compliqués, la Fête du travail représente une occasion pour nous rappeler ce que pourrait représenter la force de la solidarité », a conclu le président Radev.