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Ouvrir une maison d’édition en pleine pandémie, c'est possible!

Photo: Facebook /Iliana Bénova

L’isolement social dans lequel nous vivons depuis un an et demi à cause de la pandémie du Covid-19 a provoqué pas mal de gens à reconsidérer leurs priorités sur le plan professionnel et certains même à faire revivre d’anciens rêves oubliés depuis longtemps. Un exemple à ce titre nous découvrons dans l’histoire d’Iliana Bénova – Béni, qui a quitté son emploi sûr de rédactrice dans une maison d’édition pour en créer …sa propre.

„Il semble que cela m’a fait réfléchir à une plus grande échelle – explique Iliana dans une interview pour Radio Bulgarie. – La pandémie a réellement provoqué une crise dans l’industrie de l’édition tout comme dans beaucoup d’autres secteurs. Elle a cependant réussi à inspirer les éditeurs à élargir les horizons, à moderniser leurs sites et surtout, la crise a incité les lecteurs à revenir à la lecture qui est  devenue un des plus grands plaisirs qu’on peut s’offrir à la maison quand il est impossible de sortir ou de voyager ».


Le risque d’échec existe toujours quand on travaille pour soi-même, mais il ne faut pas à aucun moment perdre la confiance en soi-même. C’est justement ceci, ainsi que l’expérience accumulée dans quelques maisons d’édition, qu’inspire Beni, comme l’appellent tous les proches et amis, à « prendre le risque » avec toute la responsabilité à chaque étape de l’édition de livres. Quel est cependant l’élément qui fait la différence entre sa maison d’édition et toutes les autres ?

„Pour nous ce qui compte le plus c’est la satisfaction du lecteur auquel nous pouvons personnellement faire attention et qui continuera à s’intéresser à nos livres – est convaincue Iliana. Nous nous efforçons d’éviter toutes négligences même au niveau des moindres détails car ce sont précisément eux qui sont les plus importants. Chacun souhaite posséder un livre qui soit de bonne qualité du texte et de l’imprimerie ainsi que de se sentir proche de ses éditeurs. “

La présence dans le quotidien des lecteurs de livres audio et électroniques de plus en plus populaires de nos jours ne préoccupe pas Iliana. Au contraire – elle-même en profite tout en n’oubliant pas les volumes en papier.

„J’aimerais croire que les différentes formes de lecture ne sont pas en concurrence les unes aux autres et que plutôt elles s’entraident. Notre premier livre – « Les Noyés », de l’écrivain américain Jennifer McMahon n’est pour l’instant que sous la forme de livre imprimé, mais bientôt il aura une version électronique. L’important c’est qu’il soit lu, quant au format – c’est le choix de chaque lecteur. “


La maison d’édition est déjà prête avec son plan d’action d’ici l’automne 2022. Il envisage la publication avant tout d’auteurs anglophones. Iliana n’exclut non plus pas de s’occuper dans le futur également d’ouvrages pour enfants et, pourquoi pas, bulgares. Pour le moment toutefois ils essaient d’atteindre l’objectif ambitieux de 6 à 10 nouveaux livres par an. Elle considère que c’est faisable bien que cela exige une grande concentration de sa part.

„Mon ami m’accorde un soutien moral, mais nous comptons également sur une équipe sérieuse de collaborateurs externes avec lesquels nous travaillons dès le début. Parmi eux il y a des traducteurs, des rédacteurs, des infographistes“ – évoque encore Beni, heureuse d’avoir accompli son rêve qui, il y a un an à peine, elle croyait fantaisiste.

Version française: Vladimir Sabev

Photos : Facebook /Iliana Bénova, AMG Publishing, jennifer-mcmahon.com


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