« No Blink » devant le cinéma bulgare, appellent les créateurs de la plateforme No Blink. La raison réside dans le fait qu’il s’agisse de courts métrages dont chaque détail est important !

Au cours des 5 dernières années et demie la plateforme noblink.bg a regroupé 160 des meilleurs courts métrages bulgares. Il convient de souligner que l’accès à ces œuvres d’auteurs est entièrement gratuit. Ils peuvent être vus via chaque appli mobile de quelconque coin du monde. En plus de cela, une partie des films sont sous-titrés en anglais et en bulgare pour des personnes malentendants.

Il y a environ 6 ans, nous avons créé No Blink conjointement avec mes collègues de la classe de master du professeur Guéorgui Dulguérov car nous nous sommes rendus compte qu’en Bulgarie sont tournés des dizaines de courts métrages mais que la plupart d’entre n’ont accès à personne à l’exception de 5 festivals internationaux. Il y en a entre eux qui participent plus à des festivals mais qui n’ont jamais été vus par le large public – déclare sur Radio Bulgarie Niky Stoïtchkov, fondateur et directeur artistique de No Blink. Et d’ajouter que le court métrage est extrêmement populaire de nos jours. – Les spectateurs préfèrent regarder des films plus courts qui soient pourtant à même de les enrichir. C’est pourquoi j’ai décidé qu’une pareille plateforme en ligne qui réunit au même endroit des courts métrages de qualité a plus de chance d’accéder à un plus large auditoire – est catégorique Niky qui a toutes les raisons de l’être.

Au bout d’efforts de longue date et d’un enthousiasme « contagieux », l’équipe de No Blink peut enfin se féliciter d’avoir réussi la cause que se pose le court métrage bulgare et qui est notamment d’attirer l’attention de dizaines de milliers de sympathisants du monde entier.

La pandémie du Covid-19 a supplémentairement renforcé l’intérêt des amateurs du cinéma pour la susmentionnée plateforme en ligne. Le nombre des spectateurs de No Blink a sensiblement augmenté dès le tout premier confinement en mars dernier, déclare Niky et d’ajouter :

Nous pouvons déjà nous féliciter de la présence d’environ 100 mille spectateurs réguliers qui regardent nos films et avons enregistré à ce jour plus de 2 millions et demi de visites. Nous constatons qu’au cours des quelques dernières années de plus en plus de films sont tournés en Bulgarie, les courts métrages bulgares étant en même temps très réussis. C’est ainsi que notre objectif de chercher et trouver des courts métrages de valeur devient facile à réaliser.

No Blink présente principalement de jeunes réalisateurs et auteurs du cinéma indépendant qui n’ont peur d’expérimenter ni par les moyens d’expression, ni par le choix des sujets. Nous disposons de bandes dessinés, de documentaires et de films de fiction dans tous les genres et styles. C’est ainsi que chacun de nous qui souhaite voir un film d’une durée d’environ 30 minutes pourrait sans aucun problème trouver quelque chose qui lui plaise –précise Niky. Le public a des goûts différents – il y en a qui préfèrent les comédies traditionnelles, d’autres – les films d’expérimentation. 

Au fil des années, la plateforme No Blink a bénéficié du soutien de différentes institutions et médias. Par ailleurs, les auditeurs de la RNB ont la possibilité de jeter un œil derrière les coulisses du court métrage bulgare et de faire la connaissance avec ses auteurs via le suivant Broadcast et la série « Guide du cinéma ».

Photos - No Blink

Version française : Nina Kounova