C’est une nouvelle qui vient de tomber et qui a de quoi nous réjouir : l’accordéoniste bulgare Kaloyan Koumanov fera dorénavant partie du légendaire Barcelona Gipsy balKan Orchestra, dont la musique est fondée sur les différents styles du folklore des pays de la péninsule balkanique. Depuis des années, Kaloyan Koumanov vit et travaille en Espagne, avant de recevoir l’invitation d’intégrer le prestigieux orchestre dont les interprétations sont des plus variées, du khoro bulgare du Danube, Sadovo et le Daïtchovo, cher à Diko Iliev, le maître des orchestres de cuivres en Bulgarie, en passant par des chants emblématiques que le Barcelona Gipsy balKan Orchestra reprend et revisite dans toute leur originalité, comme nous l’explique Kaloyan Koumanov, lui-même :

"Quand vous travaillez avec d’excellents musiciens rien n’est impossible. Ce que j’ai remarqué en rejoignant cet orchestre, c’est qu’ils ont un grand respect pour notre musique. Ils m’ont même proposé de donner quelques leçons à leurs accordéoniste attitré, Fernando, pour pouvoir interpréter au mieux les partitions bulgares. Nous autres, Bulgares, nous avons le sens du rythme, ce qui nous rend uniques et inégalés…"

Kaloyan Koumanov reconnaît avoir été surpris, voire stupéfait de l’invitation de faire partie du Barcelona Gipsy balKan Orchestra, mais l’enthousiasme et l’émotion de travailler avec des musiciens de si grande classe ont vite pris le dessus, sans oublier la responsabilité de faire partie d’une équipe si talentueuse.

"Avant de partir en tournée, j’ai une mission importante à remplir en Bulgarie, nous confie l’accordéoniste. - Celle de présenter la troisième pièce du Kaloyan Koumanov Project, un adage intitulé Atemporalité. Une improvisation sur un thème de Jean-Sébastien Bach, avec un talentueux mélange des genres. Les musiciens qui l’accompagnent sont Youlian Yanev, chargé du mixage et de l’arrangement et Christina Néykova, voix, ce qui est une nouveauté dans les créations de l’accordéoniste.

"Nous avons une voix, mais pas de paroles, car je tiens à ce que les paroles soient absentes de ma musique", explique Kaloyan Koumanov.