Les scouts bulgares et français travaillent en bonne intelligence

публикувано на 23.07.12 в 10:26

Снимка: club „Scout des Rhodopes”

Les colonies de vacances d’été à la mer ou à la montagne sont des moments inoubliables. Ecologie, linguistiques, sportives, art… – il y en a pour tous les goûts, et c’est encore plus amusant quand l’ambiance est multinationale, avec des enfants de différents pays. Les scouts du village Colonel Sérafimov, qui se trouve dans les Rhodopes, ont accueilli cet été des amis de France. Ensemble, ils se sont bien amusés et se sont familiarisés avec la vie quotidienne, la culture et le folklore, ayant comme base principale les idées du mouvement international des scouts – l’honnêteté, le sens de la responsabilité, la bonne conscience, la bonne volonté d’entraide et de soutien. Les scouts français et bulgares aidaient les personnes seules et malades du village, participaient au nettoyage des éco-sentiers de la montagne, du centre du village et de l’espace autour de l’église.

« Pour les scouts il n’y a pas de travail désagréable, le but est d’apprendre à aider et à survivre. Leur discipline est quasi militaire. Nous avions des patrouilles qui, le soir, surveillaient le camp. Nos journées commençaient avec des exercices physiques, continuaient après avec des jeux, de l’apprentissage et du travail, et se terminaient autour du feu », dit Guéorgui Petkovski, un lieutenant-colonel qui, après sa retraite, crée le club « Scout des Rhodopes », qu’il dirige lui-même et auquel participent 30 enfants et une quinzaine d'adultes. Les plus petits, appelés encore Castors selon le classement des scouts, sont du jardin d’enfants local, et les plus âgés ont dépassé déjà la cinquantaine :

« Ce qui nous lie c’est l’amour de la nature, des choses primitives, la possibilité d’être ensemble, d’échanger de l’expérience, d’éduquer et de créer des amitiés, dit Guéorgui Petkovski. Pour l’organisation de cette colonie la demande était venue de la part des scouts français – ils s’étaient adressés à notre organisation centrale à Sofia. Elle, de son côté, nous a proposé d’être les hôtes – c’était en plus une sorte d’examen pour nous en tant que le plus jeune club dans le pays, et je pense que nous avons bien réussi et que nous avons passé cet examen. »

Quand le but et les principes sont pareils, la barrière de la langue n’est pas un problème. Ni la différence d’âge, ni les origines. « Nous avons créé des liens solides et nous avons reçu l’invitation de nos amis français de passer l’été prochain un certain temps de nouveau ensemble, mais cette fois-ci en France », a conclu Guéorgui Petkovski les résultats de cette aventure commune entre les scouts bulgares et français dans les Rhodopes.

Version française : Sia Karaguiozova

По публикацията работи: Diana Hristakiéva

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