Des jeunes talents dévoilent la beauté du folklore bulgare

Publié le 09/07/15 à 13:41]

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Photo: www.nufi-kotel.com

Apparemment, les élèves de l’Ecole nationale des Arts folkloriques « Filip Koutev » à Kotel n’ont rien de différent des autres jeunes du même âge. Ils ont les mêmes téléphones dernier cri, coiffures modernes et sont tout aussi joyeux et bruyants. La seule différence, c’est qu’ils ont choisi de se consacrer au folklore bulgare. Pour eux, celui-ci représente le rêve réalisé, le futur, une profession, des scènes au pays et à l’étranger...

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Nous avons rencontré Sachka Tchenkova, professeur à l’Ecole nationale des Arts folkloriques de Kotel. Elle raconte:

“L’Ecole de Musique de Kotel est une grande famille parce que, pendant une bonne partie de l’année, les élèves vivent, créent, étudient dans un complexe qui a la fonction de faire en sorte qu’ils acceptent le folklore comme une partie intégrale de leur existence. L’école qui crée ces talents est nationale. Un de ses disciples est Téodossi Spassov, aujourd’hui il est connu à travers le monde entier. L’établissement est fondé en 1967. Depuis ses débuts, l’admission se fait sur la discipline Instruments populaires. Ce n’est que plus tard qu’on y introduit la spécialité Chant folklorique. Et il y a 20 ans que nous avons accueilli les premiers élèves dans la filière « Danses folkloriques bulgares ». Outre les disciplines kaval, gadoulka, tamboura, gaïda, il y a eu nécessité que quelqu’un fabrique nos instruments, donc nous avons créé une classe de lutherie. Nos élèves étudient toutes les matières d’enseignement général enseignées dans les écoles normales et toutes les disciplines liées à la musique et à la théorie de la musique enseignées dans toutes les écoles de musique. Ils ont un riche arsenal de connaissances sur l’art de la musique qu’ils étudient dans les moindres détails et ils peuvent tout de suite devenir dirigeants musicaux quand ils empochent leurs diplômes.”

Nous avons demandé à une autre élève, Kalina Kostadinova, quelle est sa région folklorique préférée.

“Je les aime tous, elles sont notre folklore. Chacune a ses particularités. Ma région préférée c’est le Rhodopes - répond Kalina. - Je suis de Tsarévo, dans la région de Strandja. Je chante depuis toute petite. Je me suis préparée pendant deux ans avant d’être admise à Kotel. Je voudrais dire à tous ceux qui souhaitent faire de la musique d’interpréter la chanson folklorique avec du cœur, de l’amour et de tout donner pour pouvoir la recréer de la manière la plus belle et colorée.“

Comment écrit-on une chanson d’auteur basée sur le folklore? Nous avons posé cette question à Dimitar Ivanov, qui est vers la fin de ses études à Kotel:

“Avec beaucoup de travail. J’ai commencé à écrire ma chanson l’année dernière. Ma prof. de chant Stéfanka Guéorguiéva m’a beaucoup aidé. Mon grand-père chante aussi des chansons populaires et c’est grâce à lui que j’aime le folklore bulgare. Ma sœur a aussi étudié ici. Dans notre famille on est quasiment tous des musiciens.”

Version française: Sia Karaguiozova

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