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Nous allons parler du groupe de musique ethno « Isihia » et présenter l’un des musiciens du groupe - Vesseline Mitev.
Le cornemuseur Vesseline Mitev, pendant presque 10 ans, a créé de magnifiques mélodies avec ses collègues du groupe « Isihia ». Leur musique a pour mission principale d’expérimenter en alliant musique religieuse et folklore bulgare. Un style qu’il faut absolument découvrir. Vesseline Mitev a terminé ses études secondaires au Lycée national des arts appliqués, puis il a décroché un diplôme à l’Université de Sofia. Il est professeur de dessin mais il a toujours travaillé en tant qu’artiste indépendant et son faible pour la musique est révélé dès son plus jeune âge. Vesseline Mitev tombe amoureux de la cornemuse, l’instrument emblématique de la région des Rhodopes. Il achète sa première cornemuse de l’éminent musicien Dafo Trendafilov. Plus tard, il crée avec des amis son premier groupe de musique qui se produit sur scène et dans des restaurants. « C’était une importante expérience pour moi, car on apprend vraiment à jouer devant un public, on apprend les petites astuces et les techniques de ce métier », confie Vesseline Mitév.
Le premier album solo de Vesseline Mitév, intitulé « Comme un beau soleil », a été enregistré il y a plus de 12 ans et aujourd’hui cette compilation sort de nouveau sur le marché, pour le grand bonheur de la musique ethno. Vesseline Mitev explique:« Mon nouveau groupe s’appelle « Comme un beau soleil » tout comme le titre de mon premier album solo. Au début nous étions dix personnes mais petit à petit la formation a été réduite à cinq musiciens donnant la priorité à la musique et à la composition originale. Nos mélodies sont méditatives et suffisamment longues pour vous emporter dans l’univers doux de la musique. »
« J’aime sculpter le bois mais c’est un métier solitaire. Voilà pourquoi je cherche un travail en équipe. », dit Vesseline Mitev. De temps en temps je fais des décors pour le cinéma ce qui me permet de rencontrer des personnes intéressantes mais c’est surtout la musique qui me procure une vraie satisfaction.
« La musique de notre groupe est le reflet de nos sensations mais il y a du public pour tous les genres et pour tous les styles. Au début je me posais la question si nos pièces n’étaient pas un peu trop monotones. Il y en quelques-unes qui sont plus dynamiques mais en général ce sont les mélodies mélancoliques qui prédominent. C’est peut-être parce que notre source d’inspiration est la région des Rhodopes qui est très connue pour ses chansons tristes et lentes. Je me sens comme chez moi dans les Rhodopes. C’est le juste mot car en plus j’ai construit là-bas une grande maison. La maison se trouve près d’une rivière. Je suis en train de construire un amphithéâtre en pierre. J’ai envie de fonder à cet endroit un centre d’arts. Je voyage régulièrement entre Sofia et ma maison dans les Rhodopes et à chaque fois j’ai l’impression de voyager à travers le temps. À Sofia, c’est la grisaille du quotidien alors que dans les Rhodopes je suis près de la rivière qui ruisselle, près de ma musique, près de la nature sublime ! »
