Le pronostic économique trimestriel de La CE qui vient d’être publié n’est pas emprunt du même optimisme que celui de nos gouvernants. La croissance pourrait atteindre 2,8% tout au plus et ensuite retomberait à 2,7%. Ce qui pourrait représenter un frein au développement, c’est le bas taux d’absorption des Fonds européens, la brusque montée du prix du pétrole et le baisse des exportations bulgares sur le marché européen. Ce qui pourrait améliorer la conjoncture, c’est l’introduction de réformes structurelles, ce qui n’a pas l’air d’être une priorité gouvernementale, en tout cas pas au niveau des déclarations officielles. La semaine dernièreм le Premier ministre Boyko Borissov et son ministre des Finances nous ont fait miroiter une croissance de 4,5 à 6%. Ce sont les prévisions budgétaires jusqu’en 2020. Conserver la stabilité financière, supprimer des déséquilibres macroéconomiques et appliquer une politique fiscale favorable aux investissements, stimuler le marché de l’emploi sont les principales priorités du gouvernement. Une croissance de 3.0% en 2017, 3.1% en 2018 et 3.2% en 2019 et 2020 est prévue. Le SMIC augmentera progressivement et passera de 230 euros actuellement à 305 euros en 2020.

La production industrielle dans la zone euro en mars a enregistré un repli de 0.1% par rapport à février, tandis que dans toute l’UE elle a été en stagnation pour le deuxième mois consécutif, a annoncé Eurostat. Dans le même temps la production industrielle en Bulgarie a augmenté de 0.9% en mars en comparaison avec février quand elle a rebondi de 3.8%. Les bonnes nouvelles d’Eurostat sur la Bulgarie coïncident avec les chiffres annoncés par l’Institut national de la Statistique la semaine dernière selon lesquels la production industrielle dans le pays en mars a augmenté de 0.8% par rapport au mois précédent et de 5.9% par rapport au même mois de 2016.