La semaine dernière, de nouvelles frictions ont oppose gouvernement et opposition au sujet de la présence militaire de l’OTAN en mer Noire. Relayant l’information diffuse par des agences de presse internationales, annonçant la création d’une nouvelle force multinationale de l’OTAN en mer Noire, la présidente du PS, Cornélia Ninova a interpellé le premier ministre Boyko Borissov sur cette question, demandant des explications, surtout que il y a un an en demi, c’est Borissov en personne qui s’était prononcé contre la création d’une flotte alliée en mer Noire. La réponse n’a pas tardé du ministère de la Défense qui a fait savoir que cette information était fausse et qu’il s’agissait en fait de la création d’une brigade multinationale en Roumanie, tel que prévu lors du sommet de l’OTAN en Varsovie, l’année dernière. Et c’est vrai que la Bulgarie participera le 27 octobre prochain avec une frégate à l’exercice naval „Sea guardian“, engagement pris depuis longtemps, et dont le chef de l’Etat Roumen Radev a été informé, en sa qualité de chef des armées.

Ce non-événement a quand même suscité un débat dans lequel ont été entraînés des experts militaires. Tel le général Sabi Sabev qui a déclaré que le déséquilibre militaire dans le bassin de la mer Noire sert les intérêts de la Russie et qu’il fallait de ce fait renforcer la présence militaire de l’OTAN dans la région. Multiplier les visites de représentants de l’OTAN dans les ports militaires de Bulgarie et Roumanie, tel a été le conseil donné par le général. Quoi qu’il en soit, nous avons assisté à un nouveau conflit interne totalement stérile sur un sujet qui est loin de diviser la Bulgarie.