Le processus d’adhésion à la Zone euro qui commence par un accès à la dite antichambre sera un catalyseur de réformes en Bulgarie et favorisera le développement de l’économie indépendamment de l’adhésion ou non de notre pays dans l’Union monétaire. Cette position a été exprimée par le gouverneur de la BNB Dimitar Radev dans l’édition « Investisseur public global » (Global Public Investor) du Forum officiel d’institutions financières et monétaires (OMFIF), a annoncé la BNB. Le banquier bulgare a ajouté que « le parcours du chemin même est aussi important que d’atteindre le but final ». M. Radev indique que la Bulgarie enregistre des résultats macroéconomiques convaincants – une stabilité économique et financière de longue date (de plus de deux décennies), un taux de change fixé à l’euro, entre autres. Le taux de change du lev est fixé à l’euro et la Caisse d’émission est stable aussi bien en temps de crise qu’en période de relance, voire lors de la crise économique mondiale de 2008. La Bulgarie entretient en général un budget équilibré et est aussi célèbre par le plus insignifiant ratio dette/PIB au sein de l’UE. Le secteur bancaire est sain, son niveau d’adéquation et de liquidité financière demeurant supérieur aux niveaux moyens pour l’UE », souligne le gouverneur de la Banque centrale. C’est la raison pour laquelle selon Radev il serait logique de s’attendre à ce qu’un pays avec une pareille expérience ne soit pas stoppé, au contraire, qu'il soit applaudi lors de son départ vers la Zone euro via une présence du lev dans le mécanisme ERM II".