La forte pression migratoire sur la Bulgarie actuellement vient de la frontière avec la Grèce, a annoncé devant des journalistes à Bruxelles le premier ministre Boyko Borissov. Il est dans la capitale belge pour la réunion régulière du Conseil européen. « Nous ne pouvons pas parler  de migration secondaire sans avoir résolu les problèmes avec les frontières extérieures », a souligné le chef du gouvernement bulgare. Pour résoudre le problème de la migration chaque pays doit avoir la volonté politique d’investir dans sa sécurité frontalière, l’UE doit signer les accords nécessaires avec les pays tiers d’où viennent les flux migratoires. Il faut également accorder le soutien financier convenable aux différents pays pour la surveillance des frontières de l’UE. « Sur la base de ces trois choses on pourra parler de migration secondaire, de solidarité et d’humanisme », a commenté le premier ministre. Il a également annoncé avoir insisté pour qu’il soit inscrit dans le protocole pour la prochaine rencontre sur le climat à Katowice que les pays de l’UE n’augmenteront pas leur soutien financier au développement en raison de pays en développement comme la Chine et les Emirats arabes unis.