Un groupe de travail du Conseil national tripartite (constitué de représentants du gouvernement, des employeurs et des syndicats) devra résoudre le problème des faux malades qui s’aggrave ces derniers temps. Selon les employeurs, les abus coûtent au Trésor environ 200 millions d’euros par an en termes de productivité de l’industrie qui se chiffre à un demi-milliard d’euros. Ils indiquent que les fausses feuilles de maladie sont passées de 1,350 millions en 2012 à 2,750 millions en 2018. Les employeurs estiment que cette double croissance est due à des abus et à un contrôle inefficace de la part du ministère de la Santé el la Caisse d'assurance maladie. Les employeurs considèrent que le problème pourra être résolu si les trois premiers jours de l’arrêt maladie sont considérées comme des journées de carence, une pratique largement répandue en Europe. Les syndicats ont déclaré qu’ils ne permettront pas que ces trois premiers jours restent impayés.