La Turquie ne peut être exclue de l’OTAN

Le Secrétaire général de l’OTAN Jens Stoltenberg a rejeté les insinuations concernant une éventuelle exclusion de la Turquie de l’Alliance nord-atlantique en raison de son ingérence en Syrie du nord. A l’OTAN, à la différence de l’UE, il n’existe pas de mécanisme d’exclusion, a souligné Stoltenberg. Il a qualifié la Turquie « d’allié important » dont l’apport à la lutte contre DAESH est considérable, tout comme il a rappelé que le pays avait accueilli sur son territoire 3,6 millions de réfugiés. 

La Grèce transfère les migrants, affluant dans le pays, des îles vers sa partie continentale

Le transfert de migrants des camps surpeuplés des îles grecques vers la partie continentale du pays se poursuit. Rien que ce week-end, des bâtiments grecs ont transporté à proximité d’Athènes 795 étrangers du camp archiplein de Moria de l’île de Lesbos. Y sont restés 10 000 personnes dans un espace destiné à 3000 au maximum. Au cours des 2 prochaines semaines les autorités envisagent le transfert de 5 000 autres personnes. Les mesures préventives sont prises en raison de la nouvelle vague de réfugiés dont les dimensions se rapprochent de celles de la crise de 2015. Pour le seul mois d’octobre, sur les îles grecques sont arrivés 6 868 migrants.

Les USA préviennent la Serbie de ne pas s’armer de C-400 !

Le représentant spécial des USA pour les Balkans occidentaux Matthew Palmer s’est dit préoccupé des possibilités d’acquisition par la Serbie d’armes russes. L’émissaire a fait remarquer que la semaine dernière la Serbie a déployé deux systèmes de défense aérienne C-400 en vue d’une participation à l’exercice militaire « Bouclier slave 2019 ». Le président serbe Alexandre Vucic a déjà exprimé le désir de Belgrade de se procurer les systèmes en question. Palmer a prévenu que Belgrade devrait être très prudent à l’égard de pareilles acquisitions et a laissé entendre qu’elles dissimulent des risques d’une révision du régime des sanctions décrétées à l’encontre de la Serbie. 

A la veille de la présidentielle, la Roumanie est toujours plongée dans une crise politique

Ludovic Orban, pressenti pour devenir premier ministre du pays a déclaré s’attendre à une majorité au parlement au moment du vote du nouveau gouvernement de Bucarest. Orban espère qu’outre les 225 députés des groupes parlementaires qui le soutiennent, 11 députés de plus seront présents en salle plénière. Le parti social-démocrate et le parti Pro-Roumanie de l’ancien premier ministre Victor Ponta ont déclaré qu’ils boycotteraient la séance de l’élection du nouveau cabinet. Selon les observateurs, si le parlement demeure bloqué, la Roumanie ne pourra avoir un nouveau gouvernement qu’après la Présidentielle dont le premier tour est prévu le 10 novembre, et le deuxième, le 24 novembre.

Zoran Zaev fera tout pour éviter les frictions avec la Bulgarie

La Commission mixte bulgaro-macédonienne en charge des affaires historiques a pour but d’approfondir l’amitié entre les deux pays par le biais des faits historiques réels et non pas à renforcer l’hostilité entre les deux pays, a déclaré le premier ministre Zoran Zaev en réponse à une question parlementaire. Il a rejeté les accusations selon lesquelles une pression aurait été exercée sur l’activité de la commission. « Je ne me permettrai jamais de susciter des tensions qui risqueraient d’isoler notre pays par rapport à la Bulgarie, comme ce fut le cas après 2009. Je ne voudrais guère que ces temps se reproduisent, a souligné Zaev et a rappelé que le premier ministre Boyko Borissov et la ministre bulgare des Affaires étrangères Ekatérina Zakhariéva sont parmi les principaux défenseurs de Skopje. Ce sont eux qui s’opposent aux arguments du Conseil des ministres de l’UE qui réclame un report de l’ouverture des négociations d’adhésion du pays à l’Union européenne, a encore ajouté Zaev. 

Version française : Nina Kounova